Deux militants du parti CNL d’Agathon Rwasa sont locataires des différents cachots de la province Rumonge depuis ce dimanche. Tous ont été arrêtés par la police et leurs compagnons politiques ignorent le motif de leur arrestation.
La ligue burundaise des droits de l’homme Iteka préoccupée par l’intolérance politique et des cas de meurtres dans certaines localités du pays. Dans son bulletin hebdomadaire sur les violations des droits de l’homme, l’organisation relève 5 arrestations arbitraires, 6 cas de torture et 5 meurtres.
Nous sommes le 15 octobre, le monde célèbre la journée internationale de la femme rurale. Au Burundi, les cérémonies se dérouleront le vendredi 18 octobre à Ngozi dans le nord du pays sous le thème : « Soutenons l’accès des femmes rurales aux infrastructures durables et aux services de protection sociale ». Dans une déclaration rendue publique à l’occasion de cette journée par le ministre en charge des droits de l’homme, il a fait remarquer que la femme rurale participe au développement du pays.
La femme rurale Burundaise n’a aucune chance pour le moment de bénéficier de protection de la part du gouvernement qui connait pas mal de problèmes socio-politico-économiques. C’est le regret de Juliette Nijimbere, l’une des femmes éprises de paix, elle indique que ce que le ministre a prononcé à l’occasion de cette journée ne sont que des écrits trouvés sur l’internet mais qui ne peuvent pas être exécutés. Juliette Nijimbere
Les récents accords de coopération entre la police tanzanienne et burundaise autorisant ces deux polices à traverser les frontières pour aller chercher les malfaiteurs dans l’un ou l’autre pays ne sont qu’une autre forme de la Tanzanie pour chasser par force les réfugiés burundais. C’est la réaction de Frederic Bamvuginyumvira, le vice-président de la coalition CFOR. Pour lui, ces accords n’existent nulle part au moment où il existe une police internationale qui est chargée de traquer les malfaiteurs dans n’importe quel pays.
Dans la campagne de vulgarisation de la charte des droits de l’homme et des peuples ; aujourd’hui nous revenons sur l’article 46 qui explique les compétences de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples. L’une de ces missions est de promouvoir les droits de l’homme. Maitre Cyriaque Nibitegeka du CAVIB nous en dit plus.