I. 18 juin 2020-18 juin 2021, cela fait une année jour pour jour que le Président Evariste Ndayishimiye est au pouvoir. Au cours de cette 1ère année, au sujet des droits de l’homme, la lutte contre la pauvreté, la justice pour tous, le président n’a pas fait des avancées comme il l’avait promis aux Burundais. Evariste Ndayishimiye tient tout simplement des discours contraires à la réalité de terrain.
II. Les bons discours d’Evariste Ndayishimiye n’ont pas été accompagnés par des actes concrets. Telles sont les observations de certains citoyens burundais interrogés par la radio Inzamba sur le bilan annuel de pouvoir du président Evariste Ndayishimiye. Ils apprécient néanmoins une avancée remarquable dans la diplomatie, mais regrettent que les autres secteurs de la vie nationale n’aient pas suivi le même rythme.
III. De son côté, la plateforme de l’opposition politique CFOR-Arusha dresse un bilan politique négatif pour la première année de pouvoir du président Evariste Ndayishimiye. Frédéric Bamvuginyumvira, président de cette plateforme constate avec regret que l’espace politique est réduit au Burundi. Les membres des partis politiques de l’opposition sont malmenés, voir tués. Le président Ndayishimiye se caractérise par un double langage selon Frédéric Bamvuginyumvira.
IV. Le secteur des droits de l’Homme reste toujours caractérisé par la persistance des cas de violation des droits humains. Ce sont les propos de Maitre Amel Niyongere, président de l’Association chrétienne pour l’Abolition de la Torture ACAT-BURUNDI. Il demande au président de la République de repenser la coopération avec les mécanismes internationaux pour les droits de l’Homme.
V. Après une année à la Présidence de la République d’Evariste NDAYISHIMIYE, la justice continue à être instrumentalisée. Maitre Dieudonné Bashirahishize indique que le Président de la République n’a pas pris en considération l’article 214 de la Constitution qui lui confère la qualité de magistrat suprême. Par contre, selon Dieudonné Bashirahishize, le Président Ndayishimiye continue à superviser les violations des droits de l’homme dans le pays. Quelques jours après son accession au pouvoir, il a ordonné à la cour de rendre la sentence à perpétuité aux acteurs de l’opposition et de la société civile indépendante ainsi qu’aux journalistes en exil. Une sentence que même son prédécesseur n’avait pas osé faire, faute de preuves matérielles à charges.
VI. Entre temps, l’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch estime que les promesses du président Evariste Ndayishimiye de mettre fin à l’impunité, de promouvoir la tolérance en politique ne se sont pas encore traduites par de réels progrès. Selon Lewis Mudge directeur pour l’Afrique centrale à HRW, de graves violations des droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des actes de torture et des arrestations arbitraires, ont continué d’être commises sous sa présidence.
VII. A l’Eglise catholique, ils ont eu également un mot à dire, l’archevêque du diocèse de Gitega Monseigneur Simon Ntamwana invite les autorités du pays à rompre les mauvaises habitudes pour mettre fin aux conflits cycliques au Burundi. L’appel a été lancé hier jeudi lors d’une prière d’action de grâce organisée à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de l’accession au pouvoir du Président Evariste Ndayishimiye. Simon Ntamwana fait remarquer que l’origine du mal burundais ne réside pas dans le fait que les Burundais ne sont pas de la même ethnie.
VIII. Et dans une prière aux allures d’un mea culpa, le président Evariste Ndayishimiye a reconnu que les autorités ont failli à leur mission. Il a par ailleurs appelé les Burundais à tourner la page sombre du passé pour mieux bâtir un avenir meilleur.
IX. Une albinos âgée de 25 ans du nom de Claudine Harerimana de la colline Kayove, zone Masaka de la commune Giteranyi, province Muyinga, a échappé de justesse à la mort la nuit du 17 au 18 juin vers 2h, n’eut été la vigilance de ses parents, qui lui ont porté secours. Un malfaiteur qui s’était introduit dans la maison l’a blessée au bras en cherchant à lui amputer certaines parties de son corps. Le malfaiteur a pris le large et reste jusqu’ici inconnu selon les sources administratives à Giteranyi. Selon la même source, la police a entamé des enquêtes pour pouvoir mettre la main sur le présumé malfaiteur.
X. En page sport, les pays- Bas et la Belgique ont validé ce jeudi leur billet pour les huitièmes de finale pour l’Euro 2020. Ce vendredi, l’Angleterre et la République Tchèque peuvent atteindre les huitièmes de finale en cas de victoire.