I. Deux personnes à bord d’une voiture de transport ont été tuées, fusillées, la nuit de ce mardi à Nyarusange dans la province de Gitega. La population vit dans une peur panique à cause des attaques à main armée sur des passagers devenues monnaie courante ces derniers jours.
II. La justice est interpellée à se saisir des cas de se faire justice qui sont devenus monnaie courante. L’appel est lancé par l’observatoire National pour la Lutte contre la Criminalité Transnationale (ONLCT). Maitre Prime Mbarubukeye, représentant de cet observatoire fait allusion au meurtre d’une femme ce mardi dans le quartier Gisyo, par un agent de police nationale. Il demande au parquet d’entamer un procès de flagrance contre ce policier.
III. Un habitant de la zone Murungurira en commune Ntega de la province Kirundo vient de passer deux jours en garde à vue, dans les cachots de la police à Ntega. Il a été arrêté par des imbonerakure de la localité sur l’ordre du responsable du parti CNDD-FDD au niveau collinaire Clément Sibondemyi. La victime venait de rentrer de la prison, parmi ceux qui ont bénéficié de la grâce présidentielle. Les habitants de Ntega qualifient sa détention d’arbitraire car aucune infraction ne lui est reproché et demandent sa libération inconditionnelle.
IV. L’initiative pour les droits humains au Burundi demande la libération sans condition du défenseur des droits de l’homme Germain Rukuki. Pour Carina Terstakian, chercheuse au sein de cette organisation, c’est inacceptable que Germain Rukuki reste un otage à des fins politiques alors que le jugement du tribunal est clair. Elle demande au président de la République d’intervenir dans l’immédiat pour que Germain Rukuki retrouve sa liberté.
V. A la veille de la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, la Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM, dans une conférence publique a fait une analyse sur les bases fondamentales pouvant constituer la base solide de la cohésion nationale et la réconciliation. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, estime que les Burundais devraient respecter tous les accords et la charte dont le Burundi était signataire.
VI. Le conseil d’administration de la société de transport OTRACO devrait être objet d’enquête pour démontrer la façon dont les marchés étaient octroyés dans cette société. C’est l’analyse de Gabriel Rufyiri, le président de l’OLUCOME. Il le dit après que le président de la république ait destitué ce mardi le Directeur général de l’OTRACO Albert Maniratunga suite à la mauvaise gestion de cette entreprise. Gabriel Rufyiri demande que les personnes destituées soient poursuivies conformément à la loi pour bien protéger les biens publics.
VII. En province Karusi, c’est la grogne des patients qui fréquentent l’hôpital du cinquantenaire de la province de Karusi. Ils se lamentent pour les mauvais services de soins offerts dans cette structure sanitaire. Les lamentations, c’est aussi du côté du personnel de cet hôpital qui se voit retranché 20.000 francs burundais par mois pour la construction du stade de Karusi. Aux autres fonctionnaires de l’Etat, on prélève seulement 4.000 francs burundais.
VIII. Le ministère de l’agriculture vient de fixer les nouveaux prix pour les cultures comme les grains de maïs, les pommes de terre, le riz, le haricot et les oignons chez les cultivateurs. Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, le ministre Déo Guide Rurema fait savoir que l’intention est d’encourager et de valoriser les efforts des agriculteurs. Il met en garde et les commerçants et les agriculteurs qui passeront outre ces nouvelles mesures, qu’ils seront sanctionnés.
IX. Les matchs des huitièmes de finale, plusieurs grands pays du football européens ont été éliminés. C’est le cas de la France, le Portugal, l’Allemagne, la Croatie et les Pays-Bas. A cette période de la compétition, 29 buts ont été marqués contre 19 en 2016.