Le respect des Droits de l’homme dans le contexte des migrations et des déplacements forcés, c’est le thème principal qui réunit l’Union africaine et l’Union européenne dans leur 9ème Séminaire qui se tient à Banjoul en Gambie. Ce séminaire UA-UE a convié les acteurs de la société civile. Le Burundi a été représenté par l’ACAT BURUNDI. Ce 9ème Séminaire est une aubaine pour la société civile des deux continents qui s’occupe de la migration, l’asile et les déplacements forcés. Aussi, ce séminaire marque une première année de la mise en œuvre du pacte mondial sur les réfugiés et la migration régulière ordonnée. La situation des réfugiés burundais en Tanzanie a été également évoquée.
Le Burundi a atteint la production agricole très élevée et par conséquent la population se trouve dans une situation alimentaire confortable. Déclaration faite par le ministre burundais de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en ce mercredi 16 octobre où, le Burundi, comme les autres Pays du Monde a célébré la Journée Mondiale de l’Alimentation.
Faustin NDIKUMANA expert en économie n’est pas du tout de cet avis. L’alimentation au Burundi reste un défi majeur car les statistiques ont toujours montré le taux de malnutrition dépassant 50 %. Pour Faustin NDIKUMANA les décideurs devraient concentrer leurs efforts dans la transformation de l’agriculture et la mécanisation agricole.
‘’La filière café est tombée en faillite suite aux intérêts individuels d’une poignée de gens qui sont au pouvoir’’. C’est ce qu’indique Gabriel Rufyiri, le président de l’OLUCOME, l’organisation qui lutte contre la corruption et les malversations économiques. Gabriel Rufyiri ajoute que ce ne sont pas seulement des entreprises gérées par des privés qui mettent la clé sous les verrous, certaines des entreprises étatiques le feront bientôt, regrette-t-il. C’est après la déclaration du ministre burundais de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Déo Guide Rurema ce mardi que la filière café sera renationalisée car les devises en provenance de ce secteur n’apparaissent plus normalement dans les caisses de l’Etat.
L’intolérance politique continue dans les différentes provinces du pays. Les permanences du parti CNL sont les plus visées. La situation s’est beaucoup plus accentuée dans la province kirundo tout comme dans la province Karusi dans les communes Mutumba et Buhiga.
Les accords de coopération entre les polices de la Tanzanie et du Burundi qui autorisent l’une des 2 polices à poursuivre les malfaiteurs jusque sur le sol d’un de ces 2 pays sont des accords qui dépassent l’entendement de l’avis de Richard Hagabimana un ancien officier de la police burundaise. Il estime que c’est un montage et un prétexte inventé pour charger les réfugiés burundais de la Tanzanie pour les faire rentrer de force.
Dans la campagne d’explication de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples ; nous revenons aujourd’hui sur l’article 46 et suivant. Il s’agit entre autres de définir les méthodes d’investigation de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Maître Cyriaque Nibitegeka du CAVIB nous en dit plus.