La coalition pour la restauration de l’accord d’Arusha CFOR trouve qu’il n’y aura pas d’élection libre et transparente au Burundi aussi longtemps que la nouvelle constitution qui a enterré l’accord d’Arusha exclue une grande partie de la classe burundaise. C’est du moins le contenu d’une analyse que cette coalition vient d’adresser au secrétaire général des nations unies pour lui faire part de ses inquiétudes. Chauvineaux Mugwengezo le président du CFOR se base sur l’insécurité grandissante et le refus des hommes politiques de se regrouper en coalition.
Le parti Sahwanya Frodebu se dit exclu de la commission électorale communale indépendante. Pierre Claver Nahimana président de ce parti dit que son parti n’a que six membres dans tout le pays. Il regrette que la grande majorité des membres des CECI provienne des partis politiques qui sont au gouvernement. Nahimana le dit au moment où ce jeudi les listes des membres de ces commissions ont été affichés dans tout le pays. Il doute de l’indépendance de la commission nationale indépendante CENI.
La permanence du parti CNL se trouvant dans la commune de MUHUTA de la province de RUMONGEa été détruite dans la nuit du jeudi à vendredi. Ceux qui ont commis cet acte n’ont pas été identifiés. Au niveau de l’administration, ils disent qu’ils ne sont pas au courant de cette démolition.
La FIDH, Fédération Internationale des droits de l’homme, dit craindre la dégénération de la situation politique et sécuritaire au Burundi. Le secrétaire général de la FIDH, Paul Nsapu, appelle la communauté internationale à doubler de vigilance. Pour lui la chasse aux membres des partis de l’opposition et surtout ceux du CNL ne présage rien de bon et mérite d’être suivi de près.
La Radio Inzamba a recensé en l’espace de 5 jours, 4 cas d’arrestation des responsables du parti CNL dans les différents quatre coins du pays. Il s’agit de Célestin Niyongabo, Étienne Ndayizeye, Felix Nduwimana et Pascal Nzokirantevye. Certains ont été arrêtés sans chef d’accusation et d’autres ont été signifiés que c’était pour des raisons d’enquête. Des sources proches des responsables du parti CNL dans la commune Rutovu nous informent que Felix Nduwimana a été relâché ce vendredi.
Rien ne pourra empêcher la Cour Pénale Internationale de faire comparaître les présumés auteurs des crimes commis au Burundi depuis 2015, c’est ce qu’affirme Me Armel Niyongere, un des avocats des familles qui ont perdu les leurs dans ces crimes. Il l’a annoncé lors d’un atelier régional de partage d’expériences entre différents acteurs des pays ayant fait l’objet d’enquête de la Cour Pénale Internationale, un atelier de deux tenus au Rwanda voisin.
Dans la campagne de vulgarisation de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples ; on nous explique le contenu de l’article 49 et 50. Il s’agit de comprendre la procédure selon laquelle un Etat peut saisir la commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Maitre Gustave Niyonzima de la CAVIB nous en dit plus.