Edition quotidienne

Journal du 20 oct 2019

Publié le 20 octobre 2019 par Rédaction

16 personnes parmi les détenus au cachot du commissariat de police à Kayanza sont hospitalisées depuis hier. A l’origine, ils ont commencé à sentir des maux de ventre jeudi, puis il s’est manifesté la diarrhée accompagnée de vomissements. Selon les hypothèses avancées par ces personnes, ils auraient consommé du poison contenu dans la nourriture apportée à l’un d’eux. Sur leurs lits d’hospitalisation, ils sont tous sous perfusion.

Le déclenchement du procès sur l’assassinat de Melchior Ndadaye a des visées purement électoralistes. C’est l’analyse de Frédéric Bamvuginyumvira, un des anciens compagnons du héros de la démocratie. A la veille de la 26e commémoration de l’assassinat de Melchior Ndadaye, l’ancien vice-président s’étonne que le parti au pouvoir pense à ce procès aujourd’hui alors qu’il disposait de tous les moyens pour le faire depuis son accession au trône. 

On reste dans le cadre de la 26e commémoration de l’assassinat de Melchior Ndadaye. L’association des veuves et orphelins pour la défense de leurs droits, AVOD, réclame la lumière sur l’assassinat de leurs époux et pères. Il s’agit des anciens compagnons de feu Melchior Ndadaye qui ont été assassinés le même jour que lui. Adèle Ahishakiye est la présidente de  l’association AVOD.

Quatre personnes tuées dans la seule province de CIBITOKE, 5 personnes toutes de l’opposition arrêtées arbitrairement selon le rapport hebdomadaire de SOS Torture Burundi. A part les agents de l’Etat dont des policiers, ces cas de violations des droits humains sont le fait des membres de la milice IMBONERAKURE.

Les crimes commis dans un pays après son retrait de la Cour Pénale Internationale sont susceptibles d’être poursuivis par cette cour. C’est ce qu’indique Marie Edith Duzima, une avocate centrafricaine qui défend les familles victimes de ces crimes dans son pays. Elle l’a affirmé lors d’un atelier d’échange d’expériences entre différents acteurs des pays africains ayant fait l’objet d’enquêtes de la CPI. L’atelier s’est tenu au Rwanda.

L’association des amis de la nature lance un cri d’alarme aux bouchers du Burundi, aux consommateurs de la viande et aux transporteurs des animaux vers l’abattoir. Cette association leur demande de respecter la valeur de l’animal à abattre en évitant de le tuer et de le transporter dans des conditions atroces et intolérables.

Les équipes du Burundi sont trop faibles dans les compétitions internationales depuis quelques années. Le constat est de Désiré Hatungimana, notre chroniqueur sportif. Pour lui, les raisons sont multiples : d’abord la crise qui a contraint surtout des jeunes sportifs talentueux à l’exil, ensuite parce qu’il y a beaucoup de sportifs burundais qui préfèrent évoluer ailleurs où ils sont mieux payés. Quelles solutions pour changer cet état de fait ? Les propositions de Désiré Hatungimana.

Dans la campagne de vulgarisation de la  charte  africaine des droits de l’homme et des peuples, on nous explique aujourd’hui  le contenu des articles 51 à 53 qui disposent la procédure à suivre une fois la Commission des Droits de l’homme et des peuples saisie d’une affaire. Les explications sont données par Maitre Yves RUNYAGU du CAVIB.

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