I. Une personne a été tuée poignardée, une autre blessée en zone Shombo de la commune et province Muramvya. Selon les sources sur place, l’auteur de ce crime venait de quitter le même bistrot avec les victimes. Les autorités administratives au niveau communal appellent la population à recourir à la justice pour de tels crimes.
II. Une femme originaire de la colline Rwamabuye de la commune Rutovu en province Bururi a été arrêtée par la police ce mardi. Des sources sur place indiquent que cette femme est poursuivie pour complicité dans l’assassinat d’une autre femme, retrouvée morte le samedi de la semaine dernière.
III. Les conducteurs des taxis-motos en province de Muyinga sont pointés du doigt par la police dans cette province du nord, comme étant responsables des accidents de roulage. En moins d’un mois, dix personnes ont eu un accident à motos, parmi elles, deux sont mortes et quatre grièvement blessées.
IV. La grogne ne faiblit pas chez les élèves ayant terminé leurs études au Centre de formation professionnelle de Muramvya au centre du pays. Ces derniers accusent le directeur de cet établissement de n’avoir pas tenu sa promesse. Il avait en effet promis en juillet dernier de délivrer enfin les diplômes aux lauréats de 4 promotions. Plus de 3 semaines après, toujours pas de diplômes. Cela révolte ces élèves.
V. 19 employés de l’ancienne Société de Dépurcharge et de Conditionnement du café SODECO, sont dans la rue depuis le mois de décembre dernier. Ces travailleurs disent que le conflit entre l’employeur et les employés a commencé avec la vente de la société SODECO en 2012, qui a changé de nom pour être Budeca. Parce qu’ils avaient acheté des actions, les travailleurs licenciés demandent la remise de leurs actions et les indemnités de licenciement.
VI. Huit ans après la tenue des états généraux de la justice qui avaient pour mission de revaloriser la justice au Burundi, le président de l’organisation Action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités PARCEM indique que l’Etat devrait respecter les décisions prises. Faustin Ndikumana pense que seule une justice équitable peut sauver le peuple burundais.