I. Un incendie s’est déclaré ce matin à la prison centrale de Gitega. Le feu est parti d’un court-circuit électrique, selon des sources au sein de la prison de Gitega. Il y a eu quelques dégâts matériels constaté, selon un tweet du chargé de la communication au ministère de l’intérieur. Le feu a été vite maitrisé grâce à l’intervention de la police de la protection civile selon les témoins.
II. Le président de la république du Burundi s’en est pris ce vendredi à un journaliste burundais de la radio France Internationale RFI. Au cours d’une veillée culturelle organisée par le gouvernement burundais à l’endroit de la diaspora burundaise proche du pouvoir, Evariste Ndayishimiye a affirmé que ce journaliste ne veut que du mal aux Burundais, en disant que la pandémie du Covid-19 fait rage au Burundi. Le président met en garde et nie également la présence du Covid-19 au Burundi.
III. Les propos du président Evariste Ndayishimiye qui s’en prend à un journaliste burundais de RFI est une fuite en avant. Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la presse burundaise, indique que le chef de l’Etat et les autres autorités devraient s’activer dans la lutte contre le Covid-19, au lieu de chercher des boucs émissaires. Innocent Muhozi, président de l’OPB.
IV. Les autorités sanitaires œuvrant dans le camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie sortent du silence. Ils révèlent que quatre patients ont été testés positifs au Covid-19. Le nombre de patients placés à l’isolement à l’hôpital de l’ONG Médecins Sans Frontières, ne cesse de croître. Par ailleurs, un cas de décès a déjà été enregistré. Les réfugiés demandent aux autorités compétentes de sensibiliser sur le dépistage et le respect des mesures de prévention.
V. Suspension de délocalisation des réfugiés burundais du camp de Mtendeli vers le camp de Nduta. Annonce faite ce vendredi par les responsables du camp. Sentiment mitigé chez les réfugiés burundais qui se disent satisfaits de cette mesure, mais qui restent sur la soif de savoir si la mesure est définitive ou pas.
VI. C’est le gouvernement qui doit endosser la responsabilité pour la mauvaise gestion de l’Office national des télécommunications. Car l’ONATEL est une entreprise publique qui appartient à l’Etat, c’est lui qui désigne les gestionnaires de celle-ci. C’est ce qu’explique Faustin Ndikumana, expert en économie. Selon lui, l’Etat doit mener des enquêtes approfondies pour identifier l’origine de la faillite et éviter de responsabiliser les travailleurs. Cette analyse de Faustin Ndikumana survient après la récente sortie médiatique du premier ministre. Alain Guillaume Bunyoni avait affirmé que les travailleurs de l’Onatel, qui réclament 4 mois d’arriérés de salaires, ne seront pas régularisés par la société car, selon lui, ils sont à l’origine de sa faillite.
VII. Les propos tenus par le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni sur les salaires du personnel de l’ONATEL violent le code du travail du Burundi. C’est ce qu’indique Me Janvier Bigirimana, avocat. Pour lui, les arriérés des employeurs devraient être payés même si la santé financière de cette société reste fragile. Le Premier Ministre Alain Guillaume Bunyoni a récemment fait savoir que les employés de la société ONATEL ne devraient rien espérer de la part du gouvernement au sujet des arriérés de salaire de 4 mois, et qu’en cas de grève, des mesures seraient prises à l’encontre de ces employés.
VIII. Dans le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui, nous parlons du mode d’élection des membres du conseil collinaire des notables.