Edition quotidienne

Journal du 25 oct 2019

Publié le 25 octobre 2019 par Rédaction

Les quatre journalistes du groupe de presse Iwacu ne devraient pas passer tout ce temps en prison, ils devraient tout au moins être présentés devant le juge. C’est ce que dit William Olodjanaka, président de l’association des journalistes du Kenya. Il appelle l’union Africaine à intervenir au Burundi parce que les droits de l’homme sont régulièrement bafoués y compris la liberté de la presse qui se détériore systématiquement. William Olodjanaka

« Le fait d’incarcérer quelqu’un sans raisons valables est un crime de torture », c’est ce qu’indique Me Gustave Niyonzima après quatre jours d’incarcération de quatre journalistes du journal Iwacu et leur chauffeur au cachot de police en province de Bubanza.  Ces journalistes sont détenus sous des chefs d’accusation obscures d’où la violation flagrante du code pénal du Burundi.

25 octobre 2019, deux ans jour pour jour après l’ouverture d’enquête sur le Burundi par le Bureau du procureur de la cour pénale internationale. Me Lambert NIGARURA président de la coalition burundaise pour la CPI est satisfait des résultats des enquêtes pour ces deux dernières années. Pour Me Lambert NIGARURA, les victimes de la crise des droits de l’homme au Burundi peuvent désormais espérer justice. Cette coalition profite pour mobiliser les familles des victimes de continuer à participer dans la recherche de la vérité. 

Deux militants du parti CNL ont été arrêté ce vendredi matin dans une fouille perquisition opérée par la police sur la colline Gasenyi en commune Nyarusange. Cette fouille perquisition visait les ménages des membres du parti CNL.

Le mushingantahe (sage) Zénon Nicayenzi s’insurge contre les propos du président du sénat burundais Révérien NDIKURIYO qui a assumé avoir réclamé la tête d’un présumé malfaiteur du nom de Kaburimbo de la commune de Matana dans la province de Bururi. Pour Zénon Nicayenzi, cela démontre qu’il n’y a plus d’Etat car, ajoute-t-il, un Etat ne peut pas avoir à sa tête des hommes sans loi, des hommes sans morale.

Le députe Fabien Banciryanino dénonce les récents propos du président du Sénat Révérien Ndikuriyo, des discours qui appellent à l’exécution extra-judiciaire de toute personne qui tenterait de perturber la sécurité.  Pour cet élu du peuple de la province de Bubanza, si réellement les propos étaient du Président du Senat autre que celui qui l’aurait imitée, cela prouverait que les autorités burundaises ne connaissent pas les places qu’elles occupent. 

La coalition des forces de l’opposition CFOR en sigle va saisir le Conseil de sécurité des Nations-Unies pour exiger des mesures concrètes visant à mettre fin au calvaire que vivent les réfugiés burundais en Tanzanie. Dans une déclaration sortie ce vendredi, la CFOR regrette que les actes de violence et de verrouillage de l’espace politique et des libertés fondamentales au Burundi s’inscrivent dans la politique générale du parti CNDDFDD visant à utiliser la terreur pour conserver le pouvoir. Chauvineau Mugwengezo, président de cette coalition.

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