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Journal du 27 oct 2019

Publié le 27 octobre 2019 par Rédaction

Arrestation dans les rangs du parti CNL en commune Musigati  à la suite de récents affrontements entre un groupe rebelle et l’armée burundaise dans cette commune de la province Bubanza.  Selon des sources sur place, un militant de ce parti a été interpellé par des jeunes affiliés au parti CNDD FDD ce dimanche sur  la colline Mpishi. Il est accusé de complicité avec les assaillants.

Le président du parti CNL était ce dimanche à Cibitoke, province voisine de Bubanzadans une cérémonie d’ouverture de la permanence dans la commune Mugina. Plus de 180 autres permanences ont été ouvertes à travers tout le pays depuis l’agrément de ce partiparmi elles 30 ont été détruites, a regretté Agathon Rwasa  dans son discours. Le leader du CNL a appelé les autorités administratives à sévir contre les auteurs de ces actes. L’occasion de dénoncer la persécution dont sont victimes ses militants. Six d’entre eux sont injustement écroués à la prison centrale de Mpimba, a fait par ailleurs savoir le président du CNL. ‘Ne cédez pas à la provocation’, a lancé Agathon Rwasa à l’endroit de ses militants.

Cela fait six jours que 4 journalistes du groupe de presse Iwacu et leur chauffeur sont détenus à Bubanza. Inculpés pour complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, ils ont été arrêtés mardi dernier en province  Bubanza où ils se rendaient pour couvrir les affrontements entre un groupe armé et les forces de défense et de sécurité burundaises. L’ancien vice-président du Burundi, Frédéric Bamvuginyumvira, déplore leur emprisonnement. Pour lui, ces journalistes n’ont commis aucune infraction, ils devraient donc être libérés.

La campagne SOS TORTURE réclame également  la libération de ces journalistes. Dans son rapport hebdomadaire sur les violations des droits de l’homme, SOS TORTURE fait remarquer que leurs droits sont bafoués en les maintenant en prison. Dans le même rapport,  SOS torture parle de 5 meurtres commis dans différentes localités du pays au cours de la période du 19 au 26 octobre.

Cela fait cinq jours que deux réfugiés burundais du  camp de Nduta en Tanzanie sont écroués. Ils sont accusés de collaborer avec certains médias en rapportant ce qui se passe dans ce camp. Ces arrestations inquiètent d’autres réfugiés qui utilisent des smartphones pour communiquer.

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