I. Ce mercredi 06 octobre, deux corps sans vie de jeunes enfants ont été découverts. Ils étaient enterrés à 3 mètres de la maison d’une certaine Muhimpundu Judith, sur la Colline Ruyaga, Commune Tangara, province Ngozi. Il s’agit de Ndayegamiye Kevin, âgé de 4 ans 3 mois, fils de Mpitabakana Herman et Sindekurimana Languide, le deuxième, Irakoze Nicaise, âgé de 5 ans 3 mois, fils de Nshimirimana Honoré et de Niyonzima Godeliève. Les corps étaient enterrés dans un petit fossé. La cause de leur assassinat serait des conflits familiaux. Quatre suspects ont été appréhendés pour raisons d’enquêtes. Ces enfants avaient disparu le lundi vers 9h00, et donc deux jours avant la macabre découverte.
II. La cour militaire a condamné à la prison à vie ce jeudi à Muyinga le soldat de 1 ère classe Gérard Niyomwungere qui travaillait au 312ème bataillon de Giteranyi. Il est poursuivi pour l’assassinat d’Isaac Manirambona et tentative d’assassinat sur deux autres hommes dans la nuit du 5 septembre dernier sur la colline Mugano, selon de sources concordantes à Giteranyi. La cour a en outre condamné le soldat Niyomwungere au paiement de 30 millions de francs burundais pour dommages et intérêts, pour les ayants-droits de Manirambona et pour deux autres blessés . S’il ne paie pas les 30 millions, il devra subir une peine de contrainte par corps de 150 ans, selon le prononcé du jugement. Le tribunal militaire avait d’abord condamné Niyomwungere à la prison à vie, au paiement de dommages et intérêts de 60 millions de francs, ou, à défaut, d’un emprisonnement de 300 ans comme contrainte par corps en cas de non paiement des 60 millions. Le militaire avait interjeté appel.
III. Une position militaire a été érigée par l’armée burundaise depuis bientôt un mois dans la localité dénommée Kumukaratusi, dans le territoire d’Uvira en République Démocratique du Congo. Ces militaires sont du 212e bataillon commando en opération depuis quelques temps dans la réserve naturelle de la Rukoko. Ledit bataillon est dirigé par le lieutenant-colonel Aaron Ndayishimiye. Cette position basée de l’autre coté de la rivière Rusizi aurait pour mission d’accueillir les autres militaires, des imbonerakure et des agents du service national des renseignement qui se prépareraient pour aller traquer des rebelles burundais basés à l’est de la République Démocratique du Congo. La population de la plaine et les usagers de la route Uvira-Bukavu sont terrorisés par cette présence des mlitaires burundais.
IV. Un membre de la milice Imbonerakure dans la commune Bururi est accusé par la population de perturber la sécurité et de participer dans les cas de disparitions forcées signalés dans cette commune. Jean-Claude Nduwamahoro réside sur la colline Kiremba où il tend des embuscades pour dépouiller les passants de leurs biens. La population demande à l’administration et à la police de redresser cet imbonerakure qui constitue une menace dans la localité.
V. Le président de la République est loin de joindre ses paroles aux actes. Il est bâillonné par un système fait de ce que qualifie le parti PPD Gira ijambo, de cercle des vrais décideurs. C’est l’analyse de Léonidas Hatungimana, président de ce parti et ancien compagnon d’Evariste Ndayishimiye dans le parti CNDD-FDD. Faisant allusion aux différentes décisions verbales ou écrites du président, ceux qui sont destitués et qui par la suite sont promus, c’est parce que le système craint que des secrets internes soient divulgués.
VI. Et si par hasard Evariste Ndayishimiye voudrait effectivement amorcer des changements, il faut qu’il se sacrifie et écarte tous ceux qui l’empêchent d’avancer dans la bonne voie. Léonidas Hatungimana.
VII. L’Organisation mondiale de la santé a approuvé un vaccin pour se protéger contre le paludisme. Cette approbation est considérée comme une percée dans la lutte contre le parasite qui tue des centaines de milliers de personnes par an. Dans sa déclaration, le directeur général de l’OMS, Tedro Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que ce vaccin est un cadeau pour le monde et surtout son utilisation sera sentie en Afrique où le paludisme a fait plus de morts en 2019. Qu’en est-il au Burundi ?
VIII. Pour Come Konakuze, chercheur dans le domaine des maladies épidémiologiques, le gouvernement du Burundi à travers son programme national de lutte contre le paludisme devrait fournir plus d’efforts pour acquérir rapidement ce vaccin et coopérer avec l’OMS pour renforcer les recherches sur l’utilité de ce vaccin.
IX. C’est une bonne nouvelle pour les Burundais qui ne cessent de réclamer le vaccin contre le Covid-19. Les premières doses arriveront au Burundi avant le 16 novembre prochain. Le ministre de la Santé l’a déclaré à la presse ce jeudi, après une réunion entre le Comité national de riposte contre le Covid-19 et les partenaires financiers. L’occasion pour le ministre Dr Thaddée Ndikumana de rappeler que la meilleure façon de lutter contre cette pandémie est le respect des mesures barrières.
X. Les conséquences de la stabulation permanente du bétail commencent à se faire sentir dans la province de Bubanza. Gêné par les cris de ces animaux qui ont faim, par le manque de fourrage pour s’alimenter, le voisinage des étables se plaint. Comme solution, les éleveurs sont contraints de les vendre à bas prix par rapport à leur valeur réelle. Ces éleveurs craignent une misère dans un proche avenir, car leur bétail les aidait à subvenir à leurs besoins d’urgence.