I. Aujourd’hui, près de 40 % de l’humanité n’ont pas les moyens de s’offrir une alimentation saine. Les propos sont du Secrétaire général de l’ONU à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation célébrée le 16 octobre de chaque année. António Guterres appelle les gouvernements et les Etats à prendre des mesures transformatrices pour atteindre les objectifs de développement durable grâce à la mise en place de systèmes alimentaires permettant une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie pour chaque citoyen.
II. Et Qu’en est-il au Burundi ? 1% de la population burundaise sont dans la phase d’urgence alimentaire et souffrent de malnutrition aigüe, tandis que 13% sont dans la phase de crise où les ménages ont une consommation alimentaire insuffisante. Cela figure dans le rapport du bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires OCHA, un rapport sorti ce 4 octobre 2021. Selon cette organisation, les causes sont les aléas climatiques, les déplacements, l’intense flux de rapatriement et la pandémie du Covid-19.
III. Les personnes qui se sont confiées au micro trottoir de la Radio Inzamba agateka kawe disent que cette journée arrive au moment où ils n’ont pas de quoi mettre sous la dent. Ils mangent à peine une seule fois par jour. Ils demandent au gouvernement d’envisager une politique agricole cohérente pour pouvoir nourrir sa population.
IV. Les Burundais vivant dans les camps de réfugiés en Tanzanie profitent de la journée mondiale de l’alimentation pour réclamer la levée des mesures de restrictions leur imposées dans le commerce et l’agriculture. Selon ces mêmes réfugiés cela pourrait leur permettre d’améliorer la qualité de l’alimentation parce que les vivres qui leur sont distribués sont insuffisants.
V. L’agriculture et l’élevage ne peuvent plus aujourd’hui garantir la croissance économique du pays, d’où la nécessité d’une politique de relance de l’économie. Lecture de Faustin Ndikumana. Ce président de l’ONG locale PARCEM, propose la diversification de l’économie et l’amélioration des revenus des citoyens.
VI. La volonté de connecter les combattants du mouvement Guma ino Twirwaneho avec les agents du gouvernement burundais serait le motif réel de l’incarcération de Prosper Ngogazabagabo et deux Congolais banyamulenge Bruce Bahanda et Mutoni Sebakanura. Deux militaires burundais en détention en même temps que ces trois personnes, sont accusés de collaborer avec les ennemis de la nation parce qu’ils ont échoué la mission commanditée.
VII. L’OLUCOME demande au gouvernement de lutter contre la corruption lors des prescriptions des vaccins contre le Covid-19 récemment déployés dans le pays. C’est dans le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui.