Aujourd’hui c’est le 9 ème jour d’incarcération des 4 journalistes Christine Kamikazi ; Agnès Ndirubusa ; Térence Mpozenzi ; Egide Harerimana et un chauffeur Adolphe Masabarakiza du journal IWACU. Ils ont été arrêtés mardi de la semaine dernière à Bubanza alors qu’ils allaient faire la couverture médiatique sur une attaque des rebelles à Musigati. Ils ont d’abord été gardés au cachot de la police à Bubanza avant d’être transférés à la prison de la même province samedi dernier ; accusés d’atteinte à la sureté intérieur de l’état. Beaucoup d’organisations des professionnels des médias ; des organisations politiques et des défenseurs des droits de l’homme ne cessent de clamer leur innocence. Elles crient à la violation flagrante de la liberté des journalistes d’informer et demandent leur libération immédiate et inconditionnelle.
La coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme s’insurge contre l’emprisonnement de ces journalistes du groupe de presse IWACU. Cette organisation de la société civile trouve que ces journalistes devraient immédiatement libérés parce qu’ils n’ont fait qu’exercer leur métier. Vital Nshimirimana, le président de cette coalition.
Le parti MSD dénonce un emprisonnement injuste et arbitraire. Ce parti dit que cette incarcération ne présage rien de bon pour la tenue des élections de 2020. Epitace Nshimirimana, le porte- parole du parti MSD.
Le Secrétaire du parti CNL dans la commune Busoni de la province Kirundo est locataire du cachot de cette commune depuis ce mardi 29 Octobre 2019. Il a été arrêté par le chef de poste de cette commune alors qu’il accompagnait les membres de son parti qui avaient porté plainte contre les jeunes du parti au pouvoir qui les avaient malmené.
Les anciens étudiants de la faculté d’agronomie et de bio-ingénierie de Gitega qui ont eu à faire des compléments disent qu’ils ont un problème d’avoir des documents dont le diplôme. En effet pour avoir ce dernier, il faut avoir 3 bulletins et un bulletin combiné. Chaque bulletin requiert un paiement de 500 FBu. Ces anciens étudiants qui ont eu à faire des compléments disent que seuls ceux qui n’ont pas eu à faire des compléments reçoivent les documents dont ils ont besoin. Nous avons essayé de contacter les responsables de la faculté d’agronomie et de bio-ingénierie mais sans succès.
Les étudiants de l’institut supérieur de commerce ISCO à l’université du Burundi dénoncent des années académiques élastiques sans toutefois en être informé. Cet étudiant fait savoir que les 3 années d’étude prévues par les textes dans cette faculté, peuvent aller jusqu’à 7 années de cours. La rédaction de la radio INZAMBA a contacté Aloys MISAGO doyen de cette faculté pour apporter la lumière sur les inquiétudes de ces étudiants, sans succès.
Grogne des habitants du quartier Mubone de la zone Buterere en mairie de Bujumbura suite aux déchets de toute la ville déversés dans ce quartier devenu surpassé. Ces habitants indiquent que cette situation a provoqué beaucoup de maladies dues au manque d’hygiène. Les autorités de cette zone ne font rien pour ne pas s’opposer au régime de Pierre Nkurunziza.