La chambre du conseil de Bubanza a confirmé ce jeudi la détention de nos confrères du groupe de presse Iwacu. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Thérence Mpozenzi, Egide Harerimana et Adolphe Masabarakiza ont été arrêtés en date du 22 octobre dans la commune Musigati quand ils allaient couvrir une attaque perpétrée dans la province Bubanza. L’arrestation a été ordonnée par le chef des opérations dans cette région. Et aussitôt après ils furent incarcérés au commissariat de police de Bubanza. Samedi le 26 octobre, le substitut du Procureur de la République dans la province de Bubanza a pris la décision de transférer les quatre journalistes du groupe de Presse IWACU et leur chauffeur dans la prison centrale de Bubanza. Le substitut Jean Marie Vianney NTAMIKEVYO les a inculpés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils venaient de passer 4 jours en détention dans les cachots de commissariat provincial et communal de police sans chef d’accusation. Le journal Iwacu fait savoir qu’il va interjeter appel.
Cette décision de confirmer la détention de ces journalistes est illégale, déclare le juriste et secrétaire général du FOCODE, l’ONG qui milite en faveur des droits de l’homme, Janvier Bigirimana. Selon lui, ceci vient confirmer une fois de plus que la justice du Burundi n’est pas indépendante.
Il y a exactement 4 ans jour pour jour un convoi funéraire a été attaqué à Buringa à Gihanga par des policiers conduits par le commissaire Désiré Uwamahoro commandant de la brigade anti-émeute de l’époque. L’attaque a fait beaucoup de dégâts humains.
L’émissaire de l’ONU pour le Burundi Michel Kafando vient de quitter ses fonctions. Il l’a confirmé ce mercredi 30 Octobre 2019 aux membres du Conseil de sécurité des nations Unies. Il a indiqué que la situation au Burundi reste tendue avec une montée d’intolérance politique.
Le vice-président de la coalition des forces de l’opposition CFOR-Arusha apprécie la démission de ses fonctions de l’émissaire de l’ONU pour le Burundi. Selon Frédéric Bamvuginyumvira, Michel Kafando a été honnête car il s’est heurté à plusieurs obstacles et n’a pas voulu garder la position en vain. Parmi ces obstacles, il y a le dialogue inter-burundais qui a avorté.
Le Directeur communal de l’enseignement dans la commune Rutovu de la province Bururi est accusé de mener des recrutements des élèves pour le compte du parti CNDD-FDD. Il intimide ceux qui se montrent non partisans qu’ils n’avanceront pas de classe.
Le problème des immondices qui envahissent les ménages de la zone Buterere en mairie de Bujumbura reste poser aux administratifs. Les habitants pointent du doigt les hautes autorités de la mairie à commencer par le maire Freddy Mbonimpa qui est parmi ceux qui ont le marché d’évacuer les déchets de la capitale. C’est cela qui empêchent les administratifs à se saisir de cette question qui coute la vie aux habitants de cette zone.
La Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme vivant dans les camps des réfugiés CBDH-VICAR en sigle, a écrit une correspondance au Conseil des Nations Unies chargé des Droits de l’Homme. Dans cette correspondance, la coalition dénonce les enlèvements des réfugiés burundais par des Imbonerakure et la police tanzanienne. Cette coalition de défenseurs éparpillés dans les pays comme la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Kenya et la Zambie, donnent l’exemple du camp de Nduta où plus de 5 réfugiés ont été portés disparus. Léopold Sharangabo, il est le Vice Président de ladite coalition.
La sécurité est souvent perturbée par des hommes armés dans certains camps de réfugiés en Tanzanie. Les réfugiés parlent d’infiltrations puisque de présumés agents du renseignement ont déjà été arrêtés dans ces camps. Que deviennent ces agents une fois remis à la police tanzanienne ? Dans ce reportage, nous allons suivre les traces d’un homme arrêté au camp de Mtendeli en janvier 2017, c’est un ancien combattant du FNL devenu agent du renseignent burundais. Les voix des témoins ont été modifiées pour raison de sécurité.