I. Le 2 Novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Depuis l’adoption de cette journée par les nations Unies, le nombre de crimes commis contre des journalistes burundais ne cessent de croître. Certains d’entre eux ont été tués, d’autres sont torturés au cours de l’exercice de leur métier.
II. Pour Alexandre Niyungeko, président de l’Union Burundaise des Journalistes UBJ, il est évident que la justice manque cruellement au Burundi, mais tôt ou tard les juridictions régionales ou internationales vont traduire en justice les auteurs de ces crimes.
III. Et dans le monde 9 sur 10 des crimes commis contre des journalistes restent impunis. L’année dernière, au moins 62 journalistes ont été tués, victimes de leur métier. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, appelle les chefs d’Etats et gouvernements à être solidaires avec les journalistes dans leur travail quotidien, et aider à punir les auteurs des crimes commis contre eux conformément à la loi.
IV. Une personne a été enlevée par des hommes en uniforme de police, à bord d’une camionnette double cabine. C’était le soir de ce lundi sur la colline Gatabo de la commune Kiganda, en province Muramvya. Les proches sont inquiets pour sa sécurité et demandent sa libération inconditionnelle.
V. La semaine du 25 au 31 octobre 2021 a été particulièrement sanglante. Au moins douze personnes ont été tuées, selon la ligue burundaise des droits de l’homme Iteka. Dans son bulletin hebdomadaire, l’organisation relève d’autres cas de violations des droits humains au cours de cette période. Elle dénonce l’impunité dont jouissent les auteurs de ces crimes parmi lesquels des agents de l’Etat. Andrée Michelle Nsabimana, chargée de la communication à la ligue Iteka.
VI. Une peine d’emprisonnement à vie a été infligée à Shadrack Narugora par le tribunal de grande instance de Muyinga, ce lundi après-midi, dans une audience publique de flagrance. Selon nos sources proches de cette juridiction, ce jeune homme de vingt-sept ans est accusé d’avoir assassiné son épouse Léoncie Karenzo.
VII. Les conséquences néfastes liées à la pénurie du carburant en province Muyinga continuent de se manifester. Un véhicule de type Probox a pris feu quand le chauffeur faisait la queue à la pompe pour s’approvisionner, selon un témoin qui était sur place. Cet incendie serait lié à la fuite de carburant. Des dégâts mineurs ont été occasionnés sur les véhicules qui attendaient d’être approvisionnés. Les consommateurs du carburant demandent au gouvernement de remédier à cette situation de manque de carburant, pour éviter de tels accidents et faciliter aussi la libre circulation des personnes et des biens.
VIII. Treize associations et syndicats des professionnels de santé qui ne sont pas des médecins s’insurgent contre la discrimination dont ils sont victimes dans la mise en place des normes sanitaires au Burundi. Dans une correspondance adressée au ministre de la santé, les représentants de ces organisations regrettent qu’aucun cadre du ministère non-médecin, ne puisse prétendre à un poste de direction. Ces organisations demandent la révision de ces normes sanitaires.