Edition quotidienne

Journal du 05 nov 2021

Publié le 5 novembre 2021 par Rédaction
I. C’est un silence qui tue! La population se fait décimer au quotidien sans que les autorités ne pipent mot. La découverte de corps sans vie est devenue le lot quotidien de la population dans différents coins du pays. Mais plus que l’insécurité, le mutisme de l’administration et du sommet de l’Etat est encore plus alarmant.
II. Le président de la République appelle les Burundais à éviter de tenir pour responsable d’un génocide quelqu’un de telle ou telle autre ethnie. C’est le message lancé ce jeudi par Evariste Ndayishimiye aux différents dignitaires invités dans la retraite qui se tient à Gitega. Son message est bien apprécié dans les milieux de l’opposition. Charles Nditije de l’UPRONA explique néanmoins que le langage du président de la république diffère de celui de son parti, le CNDD-FDD, qui enseigne parfois des messages de haine.
III. La carence des devises dans le pays a occasionné la monté des prix des produits de première nécessité. A titre illustratif, le ciment de la société BUCECO, la pénurie du carburant et d’autres produits exportés à l’étranger ou produits localement. La population demande au gouvernement de s’investir pour que la cherté de la vie ne s’aggrave pas davantage.
IV. Le gouvernement devrait revoir sa politique de fermeture de bureaux de change, des autres voies qui faisaient rentrer les devises aux pays comme l’explique Gabriel Rufyiri, président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques OLUCOME. Il propose une nouvelle politique de stabilité économique  pour réguler cette carence en devises.
V. Le Burundi célèbre ce vendredi la journée internationale de l’épargne, une journée généralement célébrée tous les 31 octobre de chaque année. Au Burundi selon une étude menée par la BRB en 2018, le taux des Burundais qui ont des comptes bancaires s’élève à 20.88% de la population. Les femmes sont moins représentées selon Louise Kamikazi, présidente du réseau des micro-finances.  Le manque d’information et l’absence de finance digitale sont quelques-unes des causes de ce faible taux.
VI. Des habitants contactés par la radio Inzamba sur cette journée indiquent qu’ils n’ont plus de quoi épargner parce que disent-ils, ils sont dans la misère sans nom et la monnaie burundaise connait aujourd’hui une dévaluation terrible. Ces habitants expliquent que l’épargne a en principe une grande importance, surtout quand il faut contracter un crédit.
VII. C’est la grogne au sein des agriculteurs de la province Makamba suite à la pénurie d’engrais chimique. Ces agriculteurs disent que la saison culturale 2021-2022  est à son deuxième mois mais ils n’ont pas encore reçu l’engrais chimique qu’ils ont payé. Ils demandent à l’autorité habilitée de régler cette affaire dans les meilleurs délais.

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