I. Un homme est mort calciné dans la nuit de ce lundi. La victime du nom de Ngendanzi Léonidas était âgé de 56 ans. Cela s’est passé sur la colline Gatanga en commune et province Kayanza. Il a péri dans un incendie qui s’est déclaré dans sa maison, qui servait en même temps de boutique. L’incendie serait criminel. Le premier suspect est son fils de 22 ans.
II. Le président du tribunal de grande instance de Rutana userait de manœuvres dilatoires dans les procès des prisonniers politiques. C’est ainsi que se plaignent des familles des prisonniers politiques détenus à la prison centrale de Rutana. Ils s’insurgent contre le fait que le président de ce tribunal siège pratiquement dans tous les procès politiques, avec, selon eux, l’objectif d’influencer les membres du siège.
III. Des contributions d’élèves détournées. Il s’agit de l’argent pour l’achat de vitres pour les bâtiments du lycée communal de Ruteme en commune Bugarama de la province Rumonge. Les parents crient au vol. Cela fait une année qu’ils ont versé les dites contributions. Ils affirment qu’ils subissent des intimidations de la part du directeur de l’école quand ils font des réclamations.
IV. Le calvaire des réfugiés vivant en Tanzanie n’est pas prêt de s’arrêter. L’organisation Médecins sans frontières, qui s’occupe des soins des réfugiés dans les camps, est sommée par les autorités tanzaniennes de réduire ses employés jusqu’à 90%. Et ce, à compter du 17 novembre, et donc d’ici une semaine. Les agents les plus ciblés sont les réfugiés burundais qui travaillent pour cette organisation. Ces derniers déplorent cette mesure qui, pour eux, n’est qu’une nouvelle stratégie de les forcer à retourner au Burundi.
V. Une situation dont s’alarment les défenseurs des droits humains. Et c’est le cas de la coalition burundaise pour la défense des droits des réfugiés vivant dans les camps. La CBDH-VICAR déplore cette suspension des activités de l’ONG Médecins sans frontières dans les camps. Léopold Sharangabo, vice-président de cette coalition, demande aux autorités tanzaniennes et au HCR de revenir sur leur décision qui, pour lui, vient pour empirer les conditions de vie déjà dures des réfugiés. Selon Léopold Sharangabo, les choses risquent de ne pas s’améliorer avec la Croix Rouge qui va bientôt remplacer MSF car elle est proche du gouvernement tanzanien qui viole allègrement les droits de ces réfugiés depuis des années.