Onzième jour de détention pour 4 journalistes du groupe de presse Iwacu et leur chauffeur. Hier, la chambre de conseil a décidé de leur maintien en détention. L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture au Burundi ACAT exprime son regret face à cette décision. Dans un communiqué sorti ce vendredi, ACAT-Burundi fait remarquer qu’elle s’inscrit dans le cadre du harcèlement des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes indépendants par la machine gouvernementale. ACAT-Burundi appelle les Juges qui vont traiter l’affaire en appel à avoir le courage de dire le droit. Me Jean Claude NTIBURUMUNSI du département juridique au sein d’ACAT Burundi.
A rappeler que nos confrères ont été arrêtés le 21 Octobre à Bubanza où ils allaient couvrir des affrontements entre des rebelles et les forces armés burundaises. Ils sont poursuivis pour complicité d’atteinte à la sûreté intérieur de l’Etat.
Deux hommes sont incarcérés au commissariat de la police à RUMONGE depuis le 24 octobre dernier. Fulgence NAHINDAVYI et son Grand frère Astère NDAYISABA ont été arrêtés par des policiers et le responsable du renseignement dans cette province du sud du pays. Fulgence NAHINDAVYI est accusé de collaborer avec les bandes armées qui ont dernièrement attaque la province de BUBANZA.
Le président de la république élu démocratiquement mérite un traitement de dignité, avec de nombreux avantages à l’expiration de l’exercice de ses fonctions. Cependant, un président qui a accédé au pouvoir par un coup d’Etat ou par un consensus d’un groupe de politiciens n’aura pas ces avantages. Cela figure dans un projet de loi régissant un chef de l’Etat à la fin de son mandat, adopté au conseil des ministres de ce mercredi. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, ancien vice- président de la République, le président Pierre Nkurunziza vient encore de démontrer son esprit égoïste, oubliant qu’il a brigué un troisième mandat anti-constitutionnel.
Le Directeur communal de l’enseignement dans la commune Rutovu de la province Bururi est accusé recruter des élèves pour le compte du parti CNDD-FDD et de menacer de ne pas faire avancer de classe les récalcitrants. A ce sujet, Libérat Ntibashirakandi chercheur dans le domaine de l’éducation dénonce la politisation du système éducatif burundais et appelle le ministre ayant en charge l’éducation à prendre des mesures qui s’imposent pour arrêter cette pratique. Libérat Ntibashirakandi.
Grogne des parents d’écoliers dans la commune Gitega au centre du pays. Les écoles fondamentales exigent de chaque parent une somme de 1000 francs bu par trimestre pour la rémunération des enseignants volontaires. Selon les parents, la décision a été prise sans les consulter. De plus, ces vacataires de l’éducation sont des imbonerakure, jeunesse affiliée au parti CNDD FDD sans compétence qui ont été recrutés par la commune.
Autre lieu, autre grogne, les burundais réfugiés en Zambie dénoncent l’injustice qu’ils subissent. L’exemple le plus récent est l’octroi du passeport de qualification qui donne accès au travail. Les réfugiés burundais parlent de favoritisme dans l’attribution de ce document.
Le maire de la ville de Bujumbura Freddy Mbonimpa rejette sa responsabilité dans l’affaire des immondices jetées au milieu des habitations de la zone Buterere au nord de la ville de Bujumbura. A préciser qu’une autre zone du nord de Bujumbura, la zone Cibitoke fait face au problème d’évacuation des ordures ménagères. Les habitants de ces deux zones redoutent des maladies liées à l’insalubrité.