Edition quotidienne

Journal du 17 nov 2021

Publié le 17 novembre 2021 par Rédaction
I. La famille de l’étudiant Aristide Irangabiye dénonce un montage orchestré contre le garçon. Aristide Irangabiye a été présenté par le service des renseignements comme collaborateur des groupes rebelles armés. Ses proches demandent qu’il soit libéré pour qu’il poursuive ses études universitaires.
II. Autre réaction. C’est celle de Pacifique Ninahazwe. Le coordonnateur du programme Ndondeza qualifie de mensongères les conclusions du rapport d’enquête sur les récentes attaques armées. Il s’agit des révélations faites par le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye ce mardi. Celui-ci venait de montrer à la presse les présumés responsables de ces attaques, y compris les 19 rebelles du mouvement Red Tabara remis au Burundi par le Rwanda.
III. Souvenez-vous, en septembre dernier, des jeunes Imbonerakure ont été accusés d’avoir lancé des grenades. Ils ont ensuite été sommairement exécutés par des policiers. Une attitude qui laisse croire que la police voulait dès le départ désorienter l’opinion dans ces enquêtes.
IV. Arrestation tôt le matin de ce mercredi d’un membre du parti CNL du nom de Matata Augustin. Il habite dans la zone Gatumba en commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura. Il a été arrêté par Cimpaye, le responsable du service des renseignements dans cette province. Les informations à notre disposition indiquent que son épouse a également été arrêtée quelques heures après.
V. Découverte hier d’une mine anti-personnelle et d’une paire de bottines militaires sur la colline Mujigo, commune Buyengero, en province Rumonge. C’est un imbonerakure, responsable du parti CNDD-FDD sur cette colline qui les a trouvées. Ces objets étaient cachés dans un four en briques dans la localité de Kwishwi. Mais selon des riverains du lieu où la mine et les bottines ont été trouvées, il pourrait s’agir d’un montage pour trouver des boucs émissaires. Ils demandent des enquêtes approfondies sur la découverte de ces objets.
VI. Grogne chez les employés du service des titres fonciers. Ils viennent de passer cinq mois sans percevoir leurs salaires. A l’origine : c’est la fusion de ce département avec celui du cadastre. Par ailleurs, ces mêmes agents disent ne plus bénéficier des soins de santé auprès de la mutuelle de la fonction publique, à cause des impayés de leur employeur. Ils demandent au président de la République de prendre cette question en mains.
VII. Dix (10) détenus du cachot du commissariat de police à Muyinga ont été testés positifs au Covid-19. Depuis, c’est la peur qui règne au sein des détenus dudit cachot. Ils craignent d’avoir été contaminés. La surpopulation dans les cachots, la négligence des autorités de l’ampleur de la pandémie, sont les principales causes de la propagation de ce virus.
VIII. Un sentiment d’espoir pour la relance de l’économie burundaise vient de voir le jour. Il est prévu les 18 et 19 novembre, et donc les deux prochains jours, un forum national sur le développement du Burundi. Les plus hautes autorités du pays, dont le président de la République, seront présentes. Faustin Ndikumana, expert en économie, et directeur de l’ONG Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités PARCEM, estime que c’est un pas franchi. Car pour lui, ce forum vient à point nommé. Il encourage la mise en application des recommandations qui seront issues de ce forum.
IX. Un homme connu sous le nom de Jean Claude Bigirimana, âgé de 44 ans et son fils de six ans, sont morts noyés ce mardi en province Kirundo. Ils tentaient de traverser le lac Rwihinda en pirogue. Cette dernière s’est renversée suite à des vents violents. Leurs corps ont été retrouvés ce mercredi matin. Ils provenaient de la colline Cewe et retournaient à leur domicile sur la colline Bugera, comme l’indique l’administrateur de la commune Kirundo, Viateur Habimana.

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