I. Le corps sans vie d’une fille a été retrouvé ce vendredi sur la colline Gitsira en province Bubanza. Elle avait été portée disparue depuis le mardi dernier. La dépouille, partiellement enterrée, était en état de décomposition. La fille aurait été tuée et enterrée par un homme du nom de Marc Ndayisenga de la zone Muramba.
II. Un homme a été tué et sa femme violée la nuit dernière. C’était lors d’une attaque d’un groupe armé dans le camp de réfugiés burundais de Lusenda, en République Démocratique du Congo. Les assaillants ont aussi emporté des vaches. Les réfugiés demandent aux autorités compétentes de veiller à la sécurité du camp.
III. Le CNDD-FDD ne vise qu’à torturer moralement les rescapés du massacre de 1996 à Bugendana. C’est ce qu’explique l’association AC Génocide Canada, au moment où le président de la République Evariste Ndayishimiye s’est joint à son parti le CNDD-FDD, ce samedi pour célébrer la fin de la semaine que ce parti a dédiée à ses combattants. Dans un communiqué de l’AC Génocide, cette association rappelle qu’à Bugendana, 648 burundais d’ethnie Tutsi y ont été froidement massacrés en juillet 1996 par les combattants du même CNDD-FDD quand c’était encore un mouvement rebelle.
IV. De gros efforts restent encore à fournir pour protéger réellement les droits de l’enfant au Burundi. C’est ce que constatent les défenseurs de ces droits dans le pays. Et c’est dans le cadre de la célébration de la Journée internationale dédiée aux droits de l’enfant, le 20 novembre de chaque année.
V. Les droits de l’enfant sont bafoués au quotidien au Burundi. C’est le constat de Christine Ntahe, connue pour sa lutte pour les droits des enfants défavorisés. Elle est lauréate du prix « L’ami des enfants » décerné par la Commission nationale des droits de l’homme au Burundi, à l’occasion de la célébration ce 20 novembre, de la journée mondiale des droits de l’enfant. Christine Ntahe indique que ce prix lui donne plus de courage pour contribuer à relever les défis en matière des droits des enfants au Burundi. Christine Ntahe, alias Maman Dimanche, est fondatrice de l’Association Bon Geste. A signaler que deux autres personnes ont été primées par la CNIDH. Il s’agit de B Face, artiste chanteur engagé pour les droits des enfants, et Cécile Ntakiyiruta, brigadier de la police nationale.
VI. Un chantier qui suscite l’indignation chez les habitants du quartier III à Jabe, c’est dans la commune Mukaza zone Bwiza, en mairie de Bujumbura. Des personnes non encore identifiées veulent s’approprier un espace vert où est construit un terrain de jeu destiné aux enfants de ce quartier. Selon des témoins, un individu s’est proclamé propriétaire de ce terrain depuis 2003, malgré une lettre du ministre de l’Intérieur d’alors qui lui avait bien signifié qu’il s’agit d’un espace réservé à l’intérêt public. Eh bien, la personne a passé outre la lettre du ministre et vendu ce même terrain à d’autres gens qui ont débuté les travaux de construction.
VII. Derrière la démolition des constructions dites anarchiques se cachent des mobiles douteux. C’est une opération de nuisance sans aucune vision de développement. C’est l’analyse du Forum pour le renforcement de la société civile au Burundi. Pour Ernest Nkurunziza, secrétaire exécutif du FORSC, c’est déplorable de voir un Etat qui détruit les biens de la population, sans aucun objectif visant l’intérêt national.
VIII. A quand la sensibilisation des réfugiés de Nduta en Tanzanie sur la nécessité de se faire vacciner contre le Covid-19 ? Les réfugiés de Nduta s’interrogent. Ceux qui ont été vaccinés lors de la campagne qui a débuté hier vendredi demandent aux organisateurs de la campagne de vaccination de sensibiliser tous les réfugiés à y répondre. Pour eux, cela permettra de lutter efficacement contre cette pandémie au camp de Nduta.
IX. Les conclusions du forum national du développement qui s’est clôturé vendredi rassurent les participants. Mais c’est surtout important d’instaurer un cadre chargé de la mise en application des recommandations issues de ce forum et d’organiser d’autres réunions de même nature. C’est ce qu’indique Faustin Ndikumana, expert économiste qui a pris part à ces travaux.
X. Où en est l’amende réservée aux citadins qui n’ont pas de lampes sur leurs clôtures pour éclairer la voie publique ? Elle avait été fixée voilà quelques mois par le maire de la ville de Bujumbura. C’est le sujet de ce mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui.