I. L’arrestation et l’emprisonnement de Béatrice Nyamoya a violé la Constitution et les autres instruments internationaux que le Burundi a ratifiés. C’est du moins ce que constate Gustave Niyonzima, défenseur des droits humains au Burundi. Il dit que même les explications données par la Commission nationale indépendante des Droits de l’homme ne tiennent pas debout. Il demande au Président de la CNIDH de faire preuve d’indépendance pour la cause des droits de l’homme au Burundi.
II. L’examen d’évaluation de la levée ou pas des sanctions prises par l’union européenne contre le Burundi, qui était prévu avant la fin de ce mois de novembre, a été reporté pour l’année prochaine. Les défenseurs des droits humains burundais continuent à insister sur le maintien de ces sanctions car disent-ils, les facteurs qui avaient poussé l’UE à prendre ces sanctions, à savoir le non-respect des droits de l’homme et l’impunité, restent d’actualité au Burundi. Me Armel Niyongere président de l’action chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi demande à l’union européenne de faire une évaluation objective.
III. L’initiative pour les droits humains au Burundi IDHB s’inscrit en faux contre la levée des sanctions contre certains responsables de graves violations des droits humains au Burundi par les Etats-Unis. Carina Tertsakian, chercheuse au sein de cette organisation, dit que ces personnalités dont les sanctions ont été levées ont encore du sang sur leurs mains. Elle trouve que la décision des Etats-Unis va perpétuer l’impunité qui s’observe toujours dans le pays depuis la crise de 2015.
IV. Le ministre des travaux publics vient de suspendre les travaux de construction d’une maison appartenant à un dénommé Aimé Emmanuel Nibigira. Ce chantier se trouve dans le quartier de Gasekebuye, dans la zone de Musaga. Déogratias Nsanganiyumwami l’accuse d’avoir construit illégalement dans un espace pouvant provoquer un risque d’effondrement d’autres maisons environnantes.
V. La mesure de démolition des maisons construites anarchiquement va être mise en application à partir de ce jeudi 25 novembre, dans la commune de Kirundo. L’annonce a été faite par l’administrateur de cette commune Viateur Habimana mais la mesure est mal appréciée par la population.