I. 12 ménages de Burundais demandeurs d’asile au camp de réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie sont emprisonnés au cachot de la police depuis leur arrivée l’après-midi de ce jeudi. Ces Burundais composés d’enfants, de femmes et d’hommes sont natifs de la province Rutana. Des sources sur place, indiquent qu’avant leur emprisonnement, ils ont été sérieusement battus.
II. Un militant du CNL connu sous le nom d’Éric Ndikumwenayo est détenu au cachot du commissariat communal il y a 20 jours. Il est accusé par Antoine Ndayiragije, l’administrateur de la commune Kayogoro en province Makamba, d’avoir insulté les gens qui faisaient des travaux communautaires sur la colline Kabizi. Une situation déplorée par les responsables du parti CNL dans cette localité.
III. Une année après l’assassinat de Thierry Kubwimana, il s’observe l’inaction de la justice burundaise dans la recherche de la vérité sur ce crime. C’est le constat du Forum pour la Conscience et le développement FOCODE. Cette organisation fait savoir que le service national des renseignements a été toujours un obstacle dans la recherche de cette vérité. Pacifique Nininahazwe président du FOCODE.
IV. Pacifique Nininahazwe indique en outre qu’il est impensable que la veuve Christa Kaneza de 18 ans soit accusée d’être parmi les commanditaires de ce crime.
V. Me Béatrice Nyamoya est enfin libre depuis le matin de ce vendredi. Cette activiste dans la défense des droits de la femme au Burundi venait de passer 6 jours dans les cachots du service national des renseignements. Elle avait été arrêtée à l’aéroport international de Bujumbura par les agents du SNR pour des raisons d’enquêtes.
VI. Les violences faites aux femmes sont une réalité dans le camp des réfugiés burundais de Mahama. Les femmes de ce camp qui se sont confiées à notre redaction disent que le phénomène est dû à la pauvreté.
VII. Des efforts visant à sensibiliser les gens pour le danger de ces violences faites aux femmes sont visibles. Les réfugiés burundais du camp de Mahama ont bénéficié d’une série de formations sur les violences basées sur le genre, ce qui a été bénéfique pour les couples vivants dans ce camp et a contribué à renforcer le respect mutuel de tout un chacun, comme l’explique le révérend pasteur Jean Bosco Kwibishatse, représentant des réfugiés. Selon lui, les femmes et les filles créent des activités génératrices de revenus afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Sachez que nous sommes au deuxième jour de la campagne de seize jours pour la sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre.
VIII. Les percepteurs de taxes dans la mairie de Bujumbura accusés de détournement d’un montant de plus de 50 millions, ne devraient pas seulement restituer ce montant comme l’a demandé le Ministre de l’intérieur, la sécurité publique et le développement communautaire Gervais Ndirakobuca, mais aussi qu’ils devraient être traduit en justice. C’est ce qu’indique Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, OLUCOME. Pour lui, l’Etat doit fonctionner sur base de la loi.
IX. Grogne au sein des enquêteurs de l’institut des statistiques du Burundi ISTEEBU. Et pour cause, les disparités liées au perdiem qu’ils perçoivent pendant la période des enquêtes. Ils demandent à ce que la situation redevienne normale.
X. Une partie des tôles servant de toiture à 4 salles de classe à l’Ecofo Murango en commune Matana de la province Bururi a été endommagée, de même que plusieurs livres. C’était lors des pluies torrentielles mêlées de vents violents qui se sont abattues dans cette localité ce jeudi, selon des sources administratives sur place à Matana. C’est une situation qui vient perturber les activités scolaires de fin du 1er trimestre de l’année. Cela arrive au moment où les victimes des intempéries de ce weekend dans cette commune sont encore sous le choc après la grêle qui a détruit les champs de cultures sur certaines collines mais aussi le mur de soutien du centre de santé de Bihanga. Dieudonné Nkunzimana, administrateur communal de Matana dit qu’une équipe technique de cette commune est à pied d’œuvre pour évaluer les besoins pour la réhabilitation de ce mur.
XI. Notre collègue Prosper Nzisabira connu sous le sobriquet d’Osso, a rendu l’âme ce jeudi soir. Osso Prosper Nzisabira était un des journalistes burundais travaillant en exil. Le directeur de la radio Inzamba adresse un message de compassion à la famille biologique du disparu. Alexandre Niyungeko demande aux collègues du disparu de garder le courage pendant ces moments de dures épreuves.