Edition quotidienne

Journal du 02 déc 2021

Publié le 2 décembre 2021 par Rédaction
I. Le Conseil national de la communication a un nouveau président. Il s’agit de Willy Nyamitwe. L’ancien chef du bureau chargé de la communication et de l’information à la présidence de la République a été élu à l’unanimité par les membres du CNC ce jeudi. Willy Nyamitwe annonce qu’il vient pour construire et renforcer la liberté de la presse au  Burundi, en respectant les lois en vigueur.
II. L’élection de Willy Nyamitwe à la tête du CNC, n’a pas tardé de faire réagir les professionnels des médias. C’est le cas d’Alexandre Niyungeko pour qui l’on ne peut rien attendre de bon de Willy Nyamitwe, à la tête du Conseil national de la communication. Pour le président de l’Union burundaise des journalistes, il ne vient que pour enterrer définitivement la liberté de la presse au Burundi. Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ.
III. Un désordre sans nom s’observe sur les stands réservés au Burundi, dans l’exposition internationale qui se tient à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Les artistes qui ont envoyé leurs œuvres à exposer attendent toujours que leurs produits arrivent à destination deux mois après, et craignent déjà que leurs biens se perdent.
IV. Les artisans burundais dénoncent des magouilles dans la sélection de ceux qui vont participer dans la foire de la Communauté est-africaine qui se déroule en Tanzanie. Ils indiquent que des commerçants sont partis à la foire en lieu et place des artisans. Ils accusent les autorités du ministère du commerce d’avoir facilité ces magouilles.
V. La famille de Salvator Gasogo demande sa libération trois jours après son enlèvement par Emile Cimpaye, le responsable du service des renseignements en province Bujumbura. Il a été enlevé lundi soir dernier au quartier Carama, en mairie de Bujumbura.
VI. La libération de Christa Kaneza montre que le pays reconnait le droit à une justice équitable. C’est la réaction du mouvement Inamahoro pour la paix et la sécurité qui se félicite de sa mise en liberté provisoire hier. Christa Kaneza venait de passer 10 mois en prison. Mais Marie-Louise Baricako, présidente de ce mouvement, demande à la justice de libérer également les autres prisonniers qui croupissent injustement en prison, et d’éclairer l’opinion sur l’assassinat de Thierry Kubwimana, le mari de Christa Kaneza. Baricako Marie Louise, présidente du Mouvement Inamahoro.
VII. La mise en application de la loi spécifique aux violences basées sur le genre se heurte à de nombreux obstacles. C’est le constat de Me Gustave Niyonzima, président du Collectif des Avocats pour la Défense des Victimes des crimes de droit international commis au Burundi, CAVIB. Parmi les obstacles, figurent l’impunité et le manque d’indépendance de la magistrature. Maitre Gustave Niyonzima le dit dans le cadre de la campagne des 16 jours consacrés à la lutte contre les violences basées sur le genre.

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