Aujourd’hui c’est le 14ème jour d’incarcération des 4 journalistes du journal IWACU et leur chauffeur. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Thérence Mpozenzi, Egide Harerimana et Adolphe Masabarakiza ont été arrêtés mardi 22 Octobre à Bubanza alors qu’ils allaient faire la couverture médiatique d’une attaque des rebelles en commune Musigati. Quatre jours plus tard, ils ont été transférés à la prison centrale de Bubanza. Ils sont accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Le 31 octobre, la chambre de conseil du tribunal de grande instance de Bubanza a décidé de les maintenir en prison. Beaucoup d’organisations des professionnels des médias, des organisations politiques et des défenseurs des droits de l’homme au niveau national et international ne cessent de clamer l’innocence de ces journalistes et de demander leur libération immédiate et inconditionnelle.
Le meurtre de Désiré Hakizimana alias Bino bine avait été planifié par les autorités au plus haut niveau de la province de Bubanza. Et, pour preuve, les enquêtes y relatif ont été bâclées. C’est la conclusion du député élu dans la circonscription de Bubanza Fabien Banciryanino. Il dit que certains indices laissent penser que l’assassinat Désiré Hakizimana alias Bino bine alors chef des imbonerakure sur la colline Buramata de la commune Gihanga était prémédité. Son corps sans vie a été retrouvé le 23 octobre dernier. Des informations provenant de Buramata disent qu’il aurait été victime de son probable appui aux combattants du RED Tabara qui ont attaqué le 22 octobre dernier.
Il faut une enquête sur la mort des 3 hommes d’affaires qui ont péri dans l’attaque de vendredi soir dans un bistrot de la zone urbaine de Rohero. C’est ce qu’exige l’ONG locale Forum pour la conscience et le développement. Le président du FOCODE Pacifique NININAHAZWE estime qu’il y a des indices qui pourraient permettre à la police d’identifier les auteurs de cette attaque de vendredi soir.
Pacifique NININAHAZWE rappelle par la même occasion que d’autres hommes d’affaires ont disparu dans des circonstances non encore élucidées. D’où, selon lui, la nécessité de faire la lumière sur ces crimes.
Le Président Burundais se retrouvait dans une grande difficulté de se choisir son successeur. La raison : Pierre Nkurunziza a peur de perdre le contrôle de ses biens que ça soit dans les différentes entreprises ou les terrains qu’il s’est attribués à travers le pays. C’est cela même qui explique les changements des postes pour certains hauts gradés des corps de sécurité qui s’opèrent ces jours-ci. Cela ressort d’une analyse du Journaliste Innocent Muhozi qui place la force de Pierre Nkurunziza dans les groupes radicaux des ex FDLR et des imbonerakure qui sont depuis longtemps encadrés par le général Gervais Ndirakobuca. Celui qui est connu sous le sobriquet de Ndakugarika est aujourd’hui soupçonné d’être le patron du service de renseignement en remplacement avec Stève Ntakarutima.
Au lendemain de la démolition des boutiques par la police tanzanienne dans la zone 5 au camp des réfugiés de NDUTA, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. Les revenus qu’ils tiraient de leur commerce leur permettaient de diversifier la nourriture pour les petits enfants. Une décision qui alerte le réseau des citoyens probes.
Le 04 Novembre de chaque année, le monde célèbre la journée dédiée à la lutte contre les changements climatiques. Cette journée intervient au moment où le Burundi fait face à plusieurs défis dans cette lutte. Mamert Sabushimike, président de l’association ‘’Les amis de la nature’’ appelle le gouvernement à respecter les textes internationaux en matière d’environnement.