I. Le respect des pauvres, l’amour du prochain. C’est ce que Jésus Christ nous conseille de faire tous les jours. En cette journée de Noël, l’Evêque du Diocèse de Bujumbura, Monseigneur Gervais Banshimiyubusa demande aux autorités burundaises de prendre tous les Burundais au même pied d’égalité, de respecter les droits de l’homme, pour que tous les filles et fils du Burundi se sentent chez eux.
II. La fête de Noël est pour la 2eme fois célébrée dans le contexte particulier de Covid-19. Pour l’occasion, nos reporters ont fait un tour dans la mairie de Bujumbura, où ils ont constaté que certaines églises observent les mesures barrières, mais d’autres non. Les chrétiens qui ont parlé à nos reporters, indiquent que c’est pour veiller à leur propre santé qu’ils se protègent, en cette période où on enregistre une forte propagation de Covid-19 dans le pays.
III. Rivalité entre le renseignement militaire G2 et le service national des renseignements dans l’exercice de leur métier. Cette rivalité a déjà fait des victimes au sein des renseignements militaires. Un officier et au moins deux sous-officiers sont détenus dans les cellules du service national des renseignements. C’est le résultat d’une enquête du Forum pour la conscience et le développement, enquête menée dans le cadre de sa campagne Ndondeza. Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE, fait savoir que la détention de ces militaires a eu lieu après l’enlèvement de cinq personnes de la localité de Midodo, sur la colline Muhuzu de la commune et province Rumonge, des personnes qui ne sont jamais réapparues.
IV. Les responsables du service national des renseignements perçoivent les actions du service des renseignements militaires comme une ingérence. Et les agents des deux institutions se prêtent alors à une certaine forme de compétition, dans l’optique de pouvoir en tirer des profits. Explications de Pacifique Nininahazwe.
V. Evariste Ndayishimiye devrait joindre la parole à l’acte. C’est le clin d’œil du Réseau des citoyens probes, à la suite de la déclaration du Chef de l’Etat devant les corps de sécurité, à qui il présentait ses vœux de nouvel an ce vendredi. Evariste Ndayishimiye leur a dit qu’ils ont un grand rôle à jouer dans la consolidation de la paix, et la protection des droits de l’homme au Burundi. Pour Gervais Nibigira, vice-président de cette association, le président de la République devrait agir devant les violations graves des droits de l’homme qui persistent dans le pays, en traduisant les coupables devant la justice.
VI. La CVR a récemment qualifié de génocide contre les Hutu les crimes commis au Burundi en 1972. Mais l’accord d’Arusha qui exige la création de cette commission ne lui donne pas la compétence de faire une telle qualification. Dans le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui, nous donnons la parole à certains, parmi ceux qui ont participé aux négociations d’Arusha.