I. Capitaine François Niyonkuru a été révoqué de l’armée burundaise par décret présidentiel. C’est pour avoir montré un comportement indigne d’un officier. Il est connu aussi dans plusieurs cas de violation des droits de l’homme mais n’avait jamais été inquiété.
II. L’appareil judiciaire du Burundi s’est montré du côté de l’oppresseur au cours de l’année 2021. Et cela a entrainé l’impunité dans les rangs des auteurs de violations massives des droits de l’homme. Constat de Maitre Vital Nshimirimana. Pour cette nouvelle année, cet homme de loi appelle chaque magistrat au respect de son serment pour qu’il rende justice au nom du peuple burundais sans influence quelconque.
III. 28 personnes ont été tuées, 14 arrêtées arbitrairement et 2 autres enlevées, voilà le bilan du rapport de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture, du mois de décembre 2021. Augustin Nimubona, chargé de la communication au sein de l’ACAT Burundi dit que parmi les auteurs de ces crimes figurent certains membres du service de renseignements qui travaillent en collaboration avec les policiers. Il demande au gouvernement de faire des enquêtes surtout sur les assassinats de ces derniers jours.
IV. Un climat de tension règne depuis la matinée de ce mercredi au camp des réfugiés burundais de Nyarugusu en Tanzanie. La police tanzanienne accompagnée par certains responsables du camps, a procédé à la destruction des champs de bananiers et colocases ainsi que des stands des petits marchés se trouvant à l’intérieur du camp. Léopold Sharangabo, vice-président du collectif des associations des défenseurs des droits de l’homme dans les camps des réfugiés, CBDH-VICAR, déplore ce comportement visant à malmener les réfugiés burundais.
V. Grogne des militaires en retour de la mission de maintien de la paix en Somalie. Les militaires de différents bataillons qui viennent d’être relevés une année après, réclament des arriérés d’indemnités de 1 à 7 mois. Ces militaires disent ne pas comprendre comment ceux qui osent réclamer ces indemnités sont considérés comme des ennemis de l’Etat du Burundi.
VI. Les vœux des riziculteurs de Gihanga en province Bubanza semblent avoir été exaucés. Quatre des responsables de leurs associations accusés de détournements de fonds ont été arrêtés depuis décembre dernier. Mais ils ne sont pas totalement satisfaits. Les riziculteurs réclament le remboursement de l’argent détourné et des poursuites contre d’autres personnes impliquées dans le vol.
VII. Le projet d’électrification de la zone Muyange commune Nyanza-lac dans la province Makamba requiert d’abord qu’il y ait un audit approfondi, comme l’explique Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les malversations économiques OLUCOME. Pour lui, c’est dommage qu’il y ait des représentants des peuples qui ne dénoncent pas les défaillances dans l’exécution des projets pour le développent des communes mis en place par l’Etat comme celui-là. C’est au moment où les habitants de cette zone lancent un cri d’alarme craignant le détournement des fonds donnés par le FONIC pour ce projet d’électrification.
VIII. Le ministère du commerce demande à l’entreprise de fabrication du ciment de sursoir à la décision de la hausse du tarif de ces produits tel qu’annoncé unilatéralement par l’entreprise BUCECO. Dans un communiqué sorti ce mardi, la ministre du commerce Marie Chantal Nijimbere fait remarquer à cette entreprise qu’elle bénéficie d’avantages fiscaux et douaniers et que par conséquent une hausse brusque d’un produit aussi sensible serait préjudiciable aux consommateurs locaux.
IX. La lenteur dans l’octroi des documents de voyage au commissariat général des migrations, est due à l’effectif élevé de demande de ces documents. C’est l’explication qu’a donnée ce matin le commissaire général des migrations dans une conférence de presse qu’il a animée. Commissaire Maurice Mbonimpa rassure les demandeurs de passeport que d’ici la fin de ce mois, ce problème sera résolu.