I. Le responsable du parti CNL sur la colline Rusiga de la commune Rugombo en province Cibitoke est introuvable depuis plus d’une semaine. Les proches de sa famille disent qu’il a été arrêté par le responsable des jeunes imbonerakure le dimanche 02 janvier 2022. Il aurait été conduit en direction de la rivière Rusizi. D’autres sources indiquent que ce responsable du parti CNL serait en train de subir des tortures au bureau du responsable du service national des renseignements à Cibitoke.
II. Les réfugiés burundais vivant dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie vivent toujours dans une psychose de peur et d’inquiétude de se voir chasser du pays. Hier mardi, une visite des autorités tanzaniennes sont venues dans le camp constater si le travail de destruction des champs de ces réfugiés a été bien effectué.
III. Il est regrettable et surprenant de voir que les réfugiés burundais soient les seuls parmi d’autres à être victimes de mauvais traitement de la part des autorités tanzaniennes. C’est du moins l’essentiel du contenu de la lettre que la coalition burundaise pour le rétablissement de l’accord d’Arusha CFOR Arusha a adressé à la présidente de la Tanzanie Samia Suluhu Hassan ce Lundi. C’est après de nombreuses persécutions constatées à l’encontre des réfugiés burundais des camps de Nduta et Nyarugusu ces derniers jours. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition CFOR Arusha, le gouvernement tanzanien a l’obligation d’assurer la protection des réfugiés burundais dans la dignité en leur garantissant les droits fondamentaux.
IV. La non-maitrise des langues étrangères reste un obstacle principal pour permettre aux Burundais de concourir aux différents postes à pourvoir dans les différents organismes régionaux ou internationaux. Le Ministre des affaires étrangères l’a annoncé ce mardi devant les députés lors de la présentation du projet de loi, portant ratification des privilèges et immunités dans l’EAC. Au sein du Mouvement d’actions patriotiques MAP Burundi Buhire, on estime que le problème se trouve être le manque de planification stratégique visant la préparation des citoyens capables de compétir sans considération d’appartenance politique.
V. Les responsables du centre commando de Gitega devraient répondre en premier lieu à leurs actes suite à la mort des sept militaires candidats commando tués dernièrement au cours d’une formation commando. C’est l’explication de Méthode Nzigamasabo, ancien officier commando et spécialiste en droit international. Il ajoute que les instructeurs du centre, chacun selon sa responsabilité, devront aussi répondre de leurs actes conformément à la loi.
VI. Les commerçants et les consommateurs des provinces Makamba et Rutana protestent contre ce qu’ils qualifient de détournement du maïs. Selon eux, le maïs avait été vendu au gouvernement au moment de la récolte, avec l’espoir de le retrouver sur le marché. Ils affirment toutefois que cette denrée est introuvable sur le marché.