I. Un bataillon des militaires burundais a traversé le lac Tanganyika vers la république démocratique du Congo au Sud Kivu dans le territoire de Fizi. Ils proviennent de la troisième et de la quatrième division de l’armée burundaise. Les sources au sein de l’armée révèlent qu’ils ont embarqué à partir des rives du lac Tanganyika de Gitaza et Rutunga à partir de lundi de cette semaine.
II. Le ministre de la défense devrait être interrogé sur la présence de l’armée burundaise sur le sol congolais. Propos de Vital Nshimirimana, délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile, FORSC, qui s’inquiète sur la vie de ces Burundais qui meurent dans des conditions floues.
III. Certains habitants du sud de la ville de Bujumbura vivent dans une peur panique. C’est suite à des patrouilles nocturnes organisées par des jeunes Imbonerakure du parti CNDD-FDD. Ces jeunes s’arrogent le droit d’arrêter les passants et paralysent certaines activités. Ils demandent aux autorités de mettre fin à ces patrouilles car ils ne cessent de dire que la paix et la sécurité règnent dans le pays.
IV. Les prisonniers qui ont survécu à l’incendie qui a ravagé la prison de Gitega vivent dans des conditions déplorables, explique Me Jean Claude Ntiburumunsi, chargé du volet juridique au sein de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture ACAT Burundi. Dans son rapport sur les conditions des prisonniers dans le milieu carcéral du mois de Janvier, l’ACAT-Burundi dénonce le traitement inhumain que subissent ces prisonniers.
V. Pénurie d’eau potable sur les collines de la zone Mukungu, commune Nyanza-lac, province Makamba. Les habitants sont obligés d’utiliser les eaux du lac Tanganyika pour mener à bien leurs activités quotidiennes. En plus, ils boivent ces eaux, malgré leur insalubrité, ce qui leur fait craindre d’attraper des maladies dites des mains sales. Ils demandent à l’administration de résoudre le problème, avant que la situation ne s’aggrave.
VI. La cohésion nationale demeure la fondation principale pour arriver au développement durable du Burundi. Faustin Ndikumana, président de l’ONG Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM, l’a annoncé ce vendredi à Bujumbura, à la veille de la célébration du 31ème anniversaire de la Charte de l’Unité nationale. Une bonne gouvernance et une justice pour tous doivent impérativement accompagner cette cohésion nationale.