I. Le Burundi est pris comme un pays modèle dans la stabilité et la démocratie en Afrique. Tel est le message du président de la République au retour ce lundi du 35ème sommet des chefs d’Etats de l’Union Africaine. Le message d’Evariste Ndayishimiye n’a pas en tout cas convaincu le forum pour le renforcement de la société civile FORSC. Son délégué général indique que plus de 300 mille réfugiés burundais sont toujours en exil dans les pays voisins. Pour Vital Nshimirimana, le Burundi est loin d’être un modèle.
II. Les propos du président Evariste Ndayishimiye à son retour du sommet de l’Union Africaine sont étonnants et mensongers. Constat des Burundais qui se sont exprimés au micro de la rédaction Inzamba. Comment peut-il parler de stabilité dans un pays miné par plusieurs maux comme la corruption, l’insécurité et la pauvreté ? Ces mêmes Burundais font remarquer qu’il suffit de se rendre sur terrain pour voir la réalité.
III. La répression contre les opposants au Burundi n’a jamais cessé depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye. Cela apparait dans un rapport rendu public ce mardi, par l’organisation internationale des droits de l’homme Human Rights Watch. Dans ce rapport, HRW montre que le gouvernement burundais continue largement à marcher sur les traces de Pierre Nkurunziza pour traquer ses opposants.
IV. Au cours du dernier sommet des chefs d’Etats de l’union africaine, l’ancien président de la République du Burundi Domitien Ndayizeye a été nommé membre du conseil des sages de l’UA. Domitien Ndayizeye dit que le rôle de ces sages est de donner des conseils là où c’est nécessaire, comme en Afrique de l’Ouest actuellement dans le but de faciliter la tâche des chefs d’Etats. Il remercie les autorités burundaises qui l’ont proposé pour qu’il soit membre de cette commission.
V. La police de Kayanza a appréhendé dans la nuit de ce lundi à mardi, un homme de 24 ans du nom de Prosper Nezerwe, qu’elle accuse d’avoir tué et enterré dans l’après-midi de dimanche dernier, un conducteur de taxi moto connu sous le nom de Rénovat Ndikuriyo. Ce dernier venait de le déposer à son domicile en provenance de la ville de Kayanza. Un drame qui s’est produit sur la colline Kivuruga de la commune Gatara et province Kayanza. Le présumé criminel a été arrêté alors qu’il s’était retranché vers la colline Rwegura de la commune Muruta, de la même province de Kayanza. La police judiciaire à Kayanza fait savoir qu’un dossier relatif à cet assassinat est en cours d’instruction et que d’un moment à l’autre le suspect pourrait être traduit devant la justice dans la séance des procès de flagrance.
VI. Grogne chez les militaires burundais du contingent AMISOM de l’union africaine. Ils réclament des arriérés d’indemnités AMISOM de onze mois. Des indemnités qui reviennent aux bataillons encore en mission et ceux déjà relevés. Ils s’inquiètent du silence du commandement des forces armées burundaises sur cette question, et demandent à la commission paix et sécurité de l’union africaine de plaider pour leur cause.
VII. Les travaux de réhabilitation de la route RN3 Bujumbura-Rumonge sont au point mort suite à un malentendu entre la société de construction SOGEA Satom en train d’exécuter ces travaux et l’Etat, pour savoir qui va payer les indemnités aux propriétaires des parcelles où cette route devra passer. C’est la grogne pour ces habitants, ils craignent de ne pas avoir leurs indemnités.
VIII. Le ministre de l’énergie et mines confirme l’arrêt des activités de réhabilitation de la RN3. Dans une descente sur terrain faite vers la fin de la semaine passée pour s’enquérir de l’avancement des travaux de réhabilitation de cette route nationale, le ministre Uwizeye Ibrahim a tranquillisé que d’ici un mois la question des indemnités aura trouvé solution afin que les travaux se poursuivent normalement.
IX. Les produits pétroliers sont devenus rares en province Makamba. Les prix de transport ont été revus à la hausse et les compagnies de transport se lamentent parce qu’ils enregistrent des pertes énormes. Ces habitants demandent au gouvernement de les laisser traverser les frontières pour aller s’approvisionner en dehors du pays en Tanzanie.
X. A partir du 15 février, les pénalités seront appliquées pour des personnes qui ne seront pas en ordre avec le payement des impôts et taxes en mairie de Bujumbura. Annonce faite ce mardi par Jimmy Hatungimana, le maire de la ville de Bujumbura. Il a ajouté que tout document délivré par la mairie sera conditionné par la présentation d’une preuve de payement de l’impôt foncier de la parcelle dans laquelle loge le demandeur ainsi que son cahier de ménage.