I. Un corps sans vie d’une fille a été retrouvé dans l’après-midi de jeudi dans une brousse de la localité de Gahongore en commune Bubanza. Selon les témoins, les malfaiteurs l’ont égorgé après l’avoir violée. Ce corps a été par après conduit à la morgue ce jeudi. Cette personne tuée habitait à Buhororo, quartier du centre-ville de Bubanza. L’administrateur de la commune Bubanza Olive Niyonkuru indique que des enquêtes sont en cours.
II. L’identité d’un troisième militaire parmi ceux qui ont été tués pour avoir refusé d’aller combattre en RDC vient d’être déclinée par ses frères d’armes. Il s’agit du caporal chef Jean de Dieu Sinzinkayo. L’un de ses anciens amis militaires qui déplore ce qui s’est passé, demande que des enquêtes minutieuses soient diligentées pour traduire en justice les coupables et les commanditaires de ces actes.
III. La prolifération des radios au Burundi donnent de l’espoir et ont des programmes adaptés aux besoins de la population. Ce sont là les propos de la ministre de la communication Léocadie Ndacayisaba. Elle indique que certaines stations de radio ont des problèmes de matériel mais elle espère qu’ils pourront être résolus grâce au fond de l’Etat d’appui aux médias. Elle l’a dit ce matin, dans un point de presse que ce ministère a organisé en collaboration avec l’association burundaise des radios diffuseurs ABR. Le Burundi a en effet célébré aujourd’hui la journée mondiale de la radio. C’est une journée généralement célébrée le 13 février.
IV. Le fait qu’il y ait beaucoup de radios au Burundi ne signifie pas que la population est bien informée, loin de là. C’est le regret d’Alexandre Niyungeko, président de l’Union burundaise des journalistes. Selon Alexandre Niyungeko, les médias n’ont pas le droit de traiter toutes les informations.
V. Tout militaire burundais en mission de maintien de la paix en Somalie doit se faire vacciner contre le Covid-19, et tout contrevenant n’aura plus de place à l’AMISOM. C’est ce qu’a indiqué le Général de brigade Elie Ndayizigiye alias Muzinga, commandant du contingent burundais. C’était dans une séance de causerie morale de ce mardi.
VI. Inquiétude au sein de la population qui traverse le pont Muzazi qui relie la zone Butere et Maramvya de la commune Mutimbuzi tout près de l’aéroport de Bujumbura. C’est suite à une barrière installée par la police. Ces habitants disent que certains policiers de cette position rançonnent les passagers qui veulent traverser ce pont pendant la nuit. Une somme de deux mille francs est exigée. Ces habitants trouvent que cette barrière n’a aucune importance. Ils disent qu’il y a déjà une autre position de militaires à l’aéroport international de Bujumbura.
VII. Les réfugiés burundais des camps de Lusenda et Mulongwe en République Démocratique du Congo vivent la peur au ventre, à cause des divisions basées sur l’appartenance ethnique qui se remarquent dans ces camps. Les refugiés d’ethnie tutsi n’ont plus le droit d’aller s’approvisionner en vivres à l’extérieur des camps. Ils ne peuvent pas aller se faire soigner et encore moins aller aux champs. Ils ont peur des Congolais de l’ethnie Babembe qui leur disent qu’ils ne veulent pas de Tutsis dans leur pays. Comme le disent ces réfugiés, la situation s’est dégradée depuis le début de cette année, quand on a signalé la présence des imbonerakure et des militaires burundais en République Démocratique du Congo.
VIII. Ce problème basé sur l’appartenance ethnique vient s’ajouter à beaucoup d’autres difficultés que connaissent ces réfugiés, comme le constate la Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits Humains et des personnes Vivant dans des Camps des Réfugiés CBDH-VICAR. Elle demande au HCR de délocaliser ces réfugiés, s’il s’avère impossible d’assurer leur sécurité là où ils sont actuellement. Léopold Sharangabo, il est le Vice-président de la CBDH-VICAR.