I. Un jeune homme connu sous le nom d’Ishimwe Yvan Ascension est introuvable depuis le soir de jeudi. Ishimwe Yvan Ascension, étudiant à l’université des Grands lacs, a été arrêté par la police communale de Gahombo dans la province de Kayanza. La police était accompagnée par des conseillers de l’administrateur, selon les témoins de son arrestation. Ishimwe Yvan Ascension a été arrêté alors qu’il se trouvait au marché de Rukago, dans la même commune. Il a par après été embarqué à bord d’un véhicule de la documentation, selon toujours les mêmes témoins. La famille de la victime se dit inquiète pour sa sécurité, car elle dit qu’elle l’a cherché dans tous les lieux de détention dans la province de Kayanza, mais sans le trouver. Suite à ces inquiétudes de la famille, la rédaction de la radio Inzamba Agateka Kawe n’a pas encore eu la réaction des responsables de la police dans la province de Kayanza.
II. Les autorités du pays ne devraient pas pleurnicher en disant que les entreprises publiques continuent de tomber en faillite, alors qu’ils sont au pouvoir depuis 16 ans. C’est ce qu’indique le Mouvement d’actions patriotiques, MAP-Burundi Buhire. Le mouvement réagit après la question de Révérien Ndikuriyo, président du parti CNDD-FDD sur la véritable cause de la faillite de la société SOSUMO. C’était dans la prière organisée par ce parti jeudi dernier. Pour Libérat Ntibashirakandi, porte-parole du MAP-Burundi Buhire, les dirigeants du pays se sont adjugés le monopole du commerce du sucre de la SOSUMO, mais ils n’ont jamais songé à lui donner les moyens nécessaires pour sa réhabilitation.
III. La mesure prise par le ministre de l’intérieur Gervais Ndirakobuca interdisant les motos, vélos et les tricycles d’accéder au centre-ville de Bujumbura viole les droits humains. Ce sont les propos d’Anschaire Nikoyagize, président de la Ligue Iteka, qui indique que ce ministre condamne d’innombrables familles à la pauvreté, alors qu’il a la mission de protéger les citoyens.
IV. C’est une avancée dans le dossier de demande d’extradition des personnes accusées d’avoir tenté de renverser le pouvoir en 2015 au Burundi. C’est ce que déclarent les deux délégations des ministères burundais et rwandais de la justice, à l’issue de leur rencontre ce vendredi. Dans leurs conclusions, les deux parties ont exprimé leur volonté de venir à bout de cette affaire.
V. Dans le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui, nous allons nous focaliser sur la carence de l’engrais de l’usine FOMI dans le pays.