Edition quotidienne

Journal du 12 nov 2019

Publié le 12 novembre 2019 par Rédaction

I. Colère de certains habitants de la commune Busoni en province Kirundo après la nouvelle de la relaxation d’un enseignant de l’école fondamentale SIGU. Libéré avant-hier dimanche, il   avait été arrêté et écroué le 3 novembre dernier, accusé de viol sur une fille de la 7e année à l’école fondamentale de kumana 1 dans la même commune. Selon des sources sur place, cet enseignant aurait corrompu le directeur communal de l’éducation et   certaines autorités administratives, judiciaires   pour être libéré. Sollicité pour réagir, le directeur communal de l’enseignement à Busoni  SIRABAHENDA Gordien a affirmé qu’il n’était  pas au courant de cette affaire. Les proches  parents de la victime et d’autres habitants de Busoni demandent que justice soit faite pour la victime.

II. Les principes de base qui doivent être observés par le juge ont été violés lors de la comparution surprise, hier, des 4 journalistes du groupe de presse Iwacu devant les juges de la cour d’appel de Ntahangwa en itinérance à Bubanza. Propos du juriste Janvier Bigirimana. Selon lui, ces principes sont garantis par la constitution du Burundi et le code de procédure pénal burundais. Il faut rappeler que ce mardi fait le 22ème jour d’emprisonnement des journalistes Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Thérence Mpozenzi, Egide Harerimana et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza. Ils ont été arrêtés mardi 22 octobre à Bubanza alors qu’ils allaient faire la couverture médiatique d’une attaque des rebelles à Musigati. Le 26 du même mois, ils ont été transférés à la prison centrale de Bubanza.  Ils sont accusés de complicité d’atteinte à la sureté intérieure de l’état. Le 31 octobre, le tribunal de grande instance de Bubanza, dans sa chambre de conseil a confirmé leur détention. Beaucoup d’organisations des professionnels des médias, des organisations politiques et des défenseurs des droits de l’homme tant nationaux et internationaux ne cessent de clamer l’innocence de ces journalistes. Elles demandent leur libération immédiate et inconditionnelle.

III. Dans la commune Buyengero  au centre de Muyama au chef-lieu de la même  commune Buyengero et la zone muzenga de la même commune, les habitants se lamentent ils viennent de passer  trois semaines sans courant électrique. Il y aurait une panne sur la ligne de courant continue Ijenda- Mugamba qui alimente la région de Buyengero. Les habitants disent que les autorités administratives et celles de la REGIDESO sont au courant de ce problème de manque de courant e mais rien n’a été fait jusqu’à présent. Les services publics sont paralysés ainsi que les activités des particuliers nécessitant une alimentation électrique entre autres des  ateliers de couture,  de menuiserie, des cafétérias et bistrots sans oublier les ménages. Ces habitants demandent à la REGIDESO passer à la réparation de la panne et réalimenter les centres de Muyama et Muzenga.

IV. Les victimes des crimes de droit international commis au Burundi depuis 2015, espèrent avoir une justice dans les enquêtes de la cour pénale internationale. Selon l’une des victimes deux ans après l’ouverture des enquêtes de la CPI sur le Burundi, elles restent plus que déterminées à participer dans la recherche de cette justice afin que les auteurs de ces crimes soient arrêtés et jugés. Ces victimes affirment cette détermination à la veille du lancement d’une campagne de trois mois, une campagne organisée par la coalition burundaise pour la cour pénale internationale et le réseau des journalistes burundais pour la cour pénale internationale. Cette campagne vise à mobiliser les victimes de la crise burundaise au Burundi sur leur rôle et leur participation combien importants dans la procédure des enquêtes devant la CPI.

V. La ligue burundaise des droits de l’homme Iteka dénonce l’implication des jeunes affiliés au parti CNDD-FD, des agents de l’ordre et des administratifs dans les violations des droits de l’homme au cours de la semaine du 3 au 10 novembre de cette année. Dans son bulletin hebdomadaire, l’organisation a relevé 9 cas de meurtres, 8 arrestations arbitraires et 6 cas de tortures. La ligue Iteka regrette le fait que les auteurs de ces actes jouissent  de l’impunité. Emmanuel NIBIZI, le vice-président de la ligue Iteka.

VI. Le chef de quartier Mubone en Mairie de Bujumbura est détenu avec deux autres personnes au cachot du Bureau Spécial de recherche BSR depuis ce lundi sur l’ordre du Maire de la ville de Bujumbura Freddy Mbonimpa. Ces arrestations interviennent après que les habitants aient refusé aux camions de jeter les immondices dans le dépotoir de Buterere, et demandent aux propriétaires de ces véhicules d’aller vider ces ordures dans une autre place prévue à Muzinda récemment. 

VII. Les parents des élèves fréquentant les écoles du camp de Nyarugusu en Tanzanie espèrent que les coordinateurs des écoles dans ce camp vont être remplacés. Cela arrive après les enquêtes qui ont confirmé que ces coordinateurs n’ont pas terminé leurs études universitaires au Burundi. Un des refugiés de ce camp indique que les diplômes accordés à ces élèves pourraient être non conforme à la loi.

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