I. Mouvement de protestation au marché du chef-lieu de la province Makamba. Les commerçants, remontés contre des taxes imposées par l’administration de la commune Makamba ne vaquent plus à leurs activités commerciales, depuis hier jeudi. Le marché est donc fermé. Les grévistes accusent l’autorité communale de prendre des décisions unilatérales. Ils demandent au ministère de l’intérieur et à celui du commerce d’harmoniser les taxes sur tout le territoire.
II. Mécontentement également chez les militaires du contingent burundais de la mission de l’union africaine en Somalie AMISOM. Ils dénoncent une politique de deux poids deux mesures dans la prise des mesures disciplinaires. Ils citent le cas de deux militaires qui seront bientôt chassés de la mission pour avoir exécuté les ordres de leurs supérieurs. Ceux qui leur ont donné ces ordres n’ont pas été inquiétés. Ce que regrettent ces militaires.
III. Accusations de fraude à l’Université des Lacs du Nord en province de Kirundo. Selon des étudiants de cette université, cela fait plus d’une année que les questions d’examens sont révélées à l’épouse du directeur administratif et financier à cette institution et à certains membres influents du parti CNDD-FDD avant la passation des épreuves. Le Chargé de l’administration et des finances dans la même université est pointé du doigt. Les étudiants réclament une enquête sur cette affaire.
IV. Suite de l’affaire du meurtre de Jean Bosco Barankunda. Le corps de ce réfugié burundais est finalement arrivé au camp de Nduta en Tanzanie. Il été inhumé ce vendredi. Décédé il y a 3 jours suite à la torture lui infligé par certains agents de police tanzanienne, le HCR vient d’intervenir dans l’enterrement de la victime. Selon une information qui nous est parvenue à la radio Inzamba, après l’enterrement de Jean-Bosco Barankunda, son épouse et ses 4 enfants ont été emmenés de la police tanzanienne vers un endroit qui n’a pas été révélé.
V. Les hauts cadres de l’Etat et d’autres fonctionnaires nommés par décret sont en retraite de deux jours dans la capitale politique Gitega. La retraite organisée par la présidence de la République a lieu à huis clos.