I. Le contrat entre l’Etat du Burundi et la société BMM, Burundi Musongati Mining a été conclu en 2014 conformément au code minier burundais, bien que résilié par le récent décret du président Evariste Ndayishimiye. Des sources des dignitaires de l’époque estiment que le permis d’exploitation du Nickel de Musongati était pourtant clair sur le rôle de chacune des parties au contrat.
II. Les cultivateurs des provinces Kayanza et Karuzi indiquent que la saison culturale va se terminer sans qu’ils aient pu semer à cause du manque des fertilisants de l’entreprise FOMI. Les délais de dix jours qui ont été fixés par le ministre en charge du développement communautaire ont été pour eux une promesse vaine.
III. La pénurie des fertilisants produits par la société FOMI demeure alarmante. C’est le constat de maitre Vital Nshimirimana, président du Forum pour le renforcement de la société civile. Selon lui, l’Etat doit s’assurer que cette société ne serait pas en train de vendre ces fertilisants dans les pays voisins. Me Vital Nshimirimana appelle les cultivateurs et les membres des coopératives agricoles d’insister auprès de l’Etat, afin que cette question soit résolue.
IV. Plus de 150 femmes ont été tuées depuis l’arrivée au pouvoir du président Evariste Ndayishimiye en juin 2020. Cela est contenu dans un rapport sur les violations des droits des femmes que la ligue Iteka a transmis au chef de l’Etat, à l’occasion de la célébration de la journée dédiée aux droits des femmes. Anschaire Nikoyagize, président de la ligue Iteka, indique que son organisation a voulu interpeller le président afin qu’il fasse quelque chose pour arrêter cette barbarie à l’endroit des femmes en particulier, et du peuple burundais en général.
V. Un nouveau rapport accablant sur de graves violations des droits de l’homme au Burundi. Il vient d’être publié par l’Initiative pour les droits de l’homme au Burundi. Selon l’IDHB, le gouvernement devrait traduire en justice les auteurs de ces violations déjà identifiés par ce même gouvernement. Carina Tertsakian, chercheuse au sein de l’Initiative, donne des exemples de victimes et de bourreaux.
VI. Vestine Nahimana est la nouvelle présidente du Conseil national de la communication. Elle a été élue ce mercredi pour diriger cette institution. Elle s’est engagée à bien collaborer avec tous les partenaires, surtout avec les médias pour un changement positif. Mais l’union burundaise des journalistes UBJ dit ne rien attendre de bon de Vestine Nahimana.