I. Découverte de deux corps sans vie sur la colline Gatunguru ce mardi, en mairie de Bujumbura. L’un a été retrouvé dans la localité de Rabiro. Il a été tué par balle. Le 2ème corps était celui du chef de colline Gatunguru comme l’affirme la police. Ndikumana Constantin, natif de Kamenge est mort étranglé. Un suspect a été arrêté pour des raisons d’enquête.
II. Le chef de zone Gasenyi en commune Buganda de la province Cibitoke est en garde à vue dans les cachots du commissariat provincial de police à Cibitoke. Il a été surpris en fragrant délit en pleine commercialisation clandestine de carburant. Des sources à Cibitoke font savoir que cet administratif s’approvisionnait en République démocratique du Congo. Les habitants de Buganda demandent la répression de ce commerce illicite qui pourrait même causer des accidents.
III. Il faudra que le remplacement de plus de 1000 militaires qui seront mis en retraite au cours de cette année, se fasse en conformité avec la constitution et l’Accord d’Arusha. C’est le vœu de Chauvineau Mugwengezo, président du parti UPD Zigamibanga. Il craint que ces militaires issus en majorité des ex Forces armées burundaises soient remplacés sans tenir compte du principe des équilibres ethniques, consacré par l’Accord d’Arusha.
IV. Grogne au sein des usagers des véhicules de transport en commun à Rumonge. Il s’agit particulièrement de ceux qui se déplacent de Rumonge vers d’autres provinces du pays et à Bujumbura. Et pour cause, les transporteurs ont unilatéralement décidé de revoir à la hausse le prix du ticket. De son côté, le gouverneur de province parle de spéculation et met en garde les transporteurs, car, selon lui, le prix officiel du ticket de transport reste jusqu’à maintenant inchangé. Il précise que celui qui passera outre la mesure sera sanctionné d’une amende et son véhicule confisqué.
V. Les réfugiés burundais vivant au camp de Lusenda en République démocratique du Congo se disent persécutés ces derniers jours par le groupe armé Maï-Maï. Ces derniers leur disent qu’ils ressemblent à leurs ennemis de l’ethnie Banyamulenge. Ces réfugiés demandent au Haut commissariat pour les réfugiés et au gouvernement congolais de les délocaliser vers un autre endroit plus sécurisé.
VI. Rien ne saurait justifier la persécution faite sur ces réfugiés burundais vivant en République démocratique du Congo. La Coalition des défenseurs des droits des réfugiés vivant dans des camps déplore ces violations. Selon Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH-VICAR, leur apparence physique ne peut être une raison.
VII. La langue maternelle est la base de l’éducation et doit être protégée. Ce sont les propos du ministre de l’Education, François Havyarimana. C’était ce mardi, lors de la célébration de la journée internationale de la langue maternelle. Il demande à tous les Burundais de valoriser leur langue partout où ils sont, car elle est la base du développement. La Journée internationale de la langue maternelle est normalement célébrée dans le monde le 21 février de chaque année.
