Le Burundi est dans le groupe C du Cameroun, de la Namibie et du Kenya. Le tirage au sort s’est déroulé mardi. A part le Cameroun, toutes les autres équipes ont presque le même niveau. Ce qui permet d’espérer une qualification du Burundi à cette CAN 2023. Décryptage.

Le Burundi n’a rien à envier aux autres équipes qui composent le groupe C, exception faite du Cameroun.

Pour commencer par ce dernier, ce géant du football africain, qualifié pour la prochaine Coupe du monde et 3ème de la dernière CAN, a toutes les chances de se qualifier, sauf accident, pour la phase finale de la CAN 2023 prévue en Côte d’Ivoire en juin de l’année prochaine.

La Namibie, quant à elle, est un pays qui se cherche encore, comme le Burundi. La plupart des joueurs de ce pays évoluent en Afrique du Sud dans l’un des meilleurs championnats africains. Le Burundi devra prendre au sérieux ce pays pendant les éliminatoires en ne perdant surtout pas des points à domicile.

Le Kenya, un pays de la zone CECAFA, a également sa carte à jouer. Ce pays dispose de plusieurs joueurs expatriés, mais qui jouent pour la plupart dans des clubs moyens. Ce qui ne peut pas inquiéter le Burundi.

De son côté, le Burundi compte également beaucoup de joueurs binationaux qui évoluent en Europe et qui ont déjà montré qu’ils ont la capacité de faire avancer les « Intamba mu Rugamba ». De plus, la plupart des joueurs sont ensemble depuis plusieurs années et se connaissent donc bien, ce qui constitue un atout très important au football. Des éléments qui font que le Burundi a des chances de se qualifier pour la deuxième fois de son histoire à la phase finale d’une coupe d’Afrique, après sa première participation en 2019.

Un autre facteur qui peut jouer en faveur du Burundi : le Kenya, même s’il a été pris en compte au tirage au sort, est un pays sous sanction de la FIFA pour ingérence politique. Si cette sanction n’est pas levée d’ici le mois de juin prochain, le groupe C sera alors composé de trois équipes qui vont disputer deux places qualificatives pour la CAN.

Le seul point noir de la sélection burundaise est qu’elle est obligée de jouer ses matchs sur un terrain neutre, suite au manque d’un stade aux standards internationaux. Mais les Hirondelles ne sont pas les seules, puisque c’est la même chose pour le Kenya et la Namibie.

Au total, la phase éliminatoire comprend 12 groupes, avec 48 équipes qui se disputent 24 places qualificatives pour la phase finale. La première rencontre aura lieu le 30 mai.