I. Un braquage durant lequel une somme de plus de deux cents millions de francs burundais a été volée, s’est produit dans la ville de Bujumbura, sur l’avenue Melchior Ndadaye. Deux véhicules de type camionnette ont filé et pris en sandwich une voiture appartenant à un homme d’affaires. Selon des témoins sur place, les deux camionnettes avaient à leur bord des hommes portant des tenues de la police de protection des institutions. Les faits se sont déroulés vers 9 heures du matin. Les témoins précisent que les braqueurs ont fait leur coup à visage découvert. La police qui confirme les faits annonce que les enquêtes ont commencé sur cette affaire.
II. Trois personnes ont été blessées par des hommes armés de machettes dans une période de quatre jours. Cela se passe au quartier Jabe de la zone Bwiza, en commune Mukaza de la municipalité de Bujumbura. Les habitants, qui parlent de bandits, jettent le tort sur la police qui devrait envoyer ses hommes en patrouille pour sécuriser le quartier. Ils demandent aux administratifs de plaider pour la sécurisation de la circonscription, afin d’éradiquer ce genre de banditisme.
III. Le gouvernement burundais est appelé à mener des enquêtes approfondies et à punir sévèrement les auteurs des disparitions forcées. C’est le cri d’alarme lancé par l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture, ACAT-Burundi. Selon Maitre Jean Claude Ntiburumunsi, chargé du volet juridique au sein de cette organisation, le gouvernement devrait tenir compte des rapports fournis par les défenseurs des droits de l’homme qui montrent la recrudescence des disparitions forcées et des tueries. C’est dans le contexte où de nouveaux cas de disparitions forcées apparaissent ces jours-ci, et que des corps sans vie sont découverts dans des morgues de différents hôpitaux de la ville de Bujumbura.
IV. La police tanzanienne accompagnée par les jeunes Basungusungu du parti au pouvoir a procédé dans la nuit de ce mardi à mercredi à une fouille perquisition, dans le camp de réfugiés burundais de Nyarugusu. Selon les informations recueillies sur place, cette fouille visait les irréguliers qui vivent dans le camp. Nos sources révèlent aussi des arrestations qui ont été opérées ce lundi dans ce camp, visant les réfugiés qui s’étaient fait enregistrer pour en rapatriement volontaire, mais qui ont changé d’avis.
V. Une pénurie récurrente et prolongée de carburant de type essence et mazout perturbe sérieusement la vie au quotidien, de la population en province Muyinga. Les informations en provenance de cette province indiquent que les agences de voyage ont réduit le nombre de tours par jour, une situation qui paralyse les voyages.
VI. Même son de cloche dans les provinces de Rutana et Makamba. Après plusieurs mois sans carburant dans les stations-service, les véhicules et motos sont obligés de s’approvisionner sur le marché noir. Ce qui entraîne la paralysie des activités et la hausse du ticket de transport.
VII. Il serait préférable que le prix du carburant soit revu à la hausse au lieu que ce produit manque sur le marché. Tel est le souhait des propriétaires des véhicules et des motos vivant dans la ville de Kayanza. Ils affirment qu’ils viennent de passer environ deux semaines sans qu’aucune des stations-services ouvertes dans la ville de Kayanza soit approvisionnée en carburant.