I. La vice-présidente de la Chambre fédérale de commerce et d’Industrie a été retirée de la liste des candidats à la présidence de la CFCIB. La mesure a été prise par le conseil de surveillance de cet organe après une plainte déposée par le président en exercice contre son adjoint en la personne de Gynette Karirekinyana. Cette candidate est reprochée entre autres, d’avoir violé les règles de procédures internes à la CFCIB en adressant une lettre au chef de l’Etat pour lui soumettre ses inquiétudes sur la candidature du député Olivier Suguru, dénonçant ainsi le conflit d’intérêt autour de sa probable élection. Gynette Karirekinyana est retirée à la course à la présidence de la CFCIB avant qu’elle n’ait reçu la réponse du président de la république sur sa plainte contre son adversaire. Olivier Suguru reste donc le seul candidat à la présidence de la Chambre fédérale de commerce et d’Industrie du Burundi.
II. Les habitants de la zone Kajaga sont en désarroi à cause des eaux du lac Tanganyika qui ont envahi leurs maisons. Ceux qui habitent dans les environs du chef-lieu de la zone ont déjà fui. Ils demandent aux autorités du pays de leur venir en aide.
III. Les chiffres d’abandons scolaires sont alarmants en province Ruyigi. Près de 5000 abandons ont été relevés au cours du seul premier trimestre de cette année scolaire 2021-2022. La catégorie la plus touchée par le phénomène, ce sont les enfants de la 1ère année primaire. Une situation que le directeur provincial de l’éducation explique par l’ignorance des parents ainsi que la pauvreté dans les ménages. Onesphore Nsabiyumva demande la reprise des cantines scolaires dans la province.
IV. Nourrir les enfants à l’école ne suffit pas pour endiguer ce phénomène d’abandons scolaires. Il faut d’autres mesures pour les mettre encore plus à l’aise, comme par exemple un encadrement régulier par des conseillers et des conditions d’étude correctes. C’est ce que recommande Eulalie Nibizi, qui suit de près les questions relatives à l’éducation au Burundi.
V. Refuser l’accès aux soins de santé à un prisonnier politique est une infraction. C’est Maitre Jean Claude Ntiburumusi, responsable du département juridique de l’action chrétienne pour l’abolition de la torture, ACAT-Burundi, qui le dit. Il intervient ainsi sur le refus d’accès aux soins de santé au Général-Major Célestin Ndayisaba alias Kibadashi, gardé à la prison de Muramvya. Pour Me Jean Claude Ntiburumusi, la loi autorise les directeurs des maisons carcérales à donner la permission à un prisonnier pour aller se faire soigner, ce qui n’a pas été fait. Il crie à la violation des droits des prisonniers.
VI. Le ministre ayant le travail dans ses attributions, Dr Thaddée Ndikumana appelle tous les employés du secteur public et privé de la mairie de Bujumbura, à redoubler d’ardeur pour accroitre la production au travail. Il a lancé cet appel ce vendredi lors d’une réunion organisée à l’intention des travailleurs de la mairie. Le ministre Ndikumana a réaffirmé l’engagement de son ministère, en collaboration avec la mairie de Bujumbura, à améliorer les conditions de travail des travailleurs.