I. L’entreprise ONATEL, office national de télécommunication dont le personnel est accusé par plusieurs différentes autorités du pays d’avoir consommé son capital et son intérêt, n’a cessé d’augmenter ses chiffres d’affaires jusqu’en 2009. L’entreprise à différentes époques a fait des prêts au gouvernement à partir des intérêts réalisés. Ces informations sont contenues dans un document de dix pages qui démontre l’apogée et la chute de l’ONATEL et des voies et solutions de relance.
II. Un projet de loi doit d’abord être analysé avant d’être voté. Les représentants du peuple ne sont jamais contraints de voter tout projet de loi. C’est Frédéric Bamvuginyumvira, ancien vice-président de la République qui le dit. C’est après que les députés ont été sommés ce lundi par le ministre des finances Domitien Ndihokubwayo de bénir et de voter le projet de loi sur le budget de l’Etat exercice 2021-2022. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, l’assemblée nationale est devenue un outil du parti au pouvoir.
III. Vingt organisations de la société civile burundaise viennent de faire une analyse critique sur le travail de la Commission Vérité Réconciliation. Elles dressent un bilan largement négatif. Ces organisations estiment que la commission n’est pas du tout indépendante, et mettent en cause les résultats de son travail. Ces organisations regrettent que la CVR se soit uniquement focalisée sur les massacres de 1972 faisant fi des autres évènements qui ont endeuillé le Burundi. Appolonie Simbizi parle au nom de ces organisations.
IV. Ces organisations rejettent la qualification des évènements de 1972 comme étant un génocide contre les Hutus. Elles disent que la CVR n’en a pas les compétences. Appolonie Simbizi.
V. Ce 26 mai le Burundi s’est joint au reste du monde entier pour célébrer la fête de l’ascension. Le prêtre Agathon Gahungu a fait savoir dans son homélie à la Cathédrale Regina Mundi, que fêter l’ascension de Jésus Christ doit être une occasion pour tous les chrétiens de se souvenir qu’ils doivent faire le bien et cultiver l’amour du prochain ici sur terre.