I. A Muyinga, l’administration impose aux commerçants une contribution de 50 à 100 mille francs burundais pour la construction du bureau provincial. Les commerçants crient à l’injustice et demandent l’arrêt de cette campagne de collecte forcée. Ils réclament un dialogue pour discuter des montants à payer et sur la procédure de collecte.

II. La commune de Muyinga est en train de violer littéralement la procédure de recouvrement des taxes communales en séquestrant les membres des familles qui accusent des défauts de paiement de l’impôt foncier. C’est ce que dénonce Me Janvier Bigirimana, juriste et défenseur des droits humains. Il précise que les textes de loi prévoient clairement les procédures qui doivent être empruntées sans recourir aux violations des droits des enfants.

III. Le procureur de la République de Kayanza a remis vendredi vingt-sept tonnes de café parche au directeur général de l’Office pour le développement du café, ODECA. Ce café avait été saisi dans les ménages mercredi de cette semaine sur la colline Kigume en zone Ngoro de la commune Gatara. Le directeur général de l’ODECA a indiqué que l’argent issu de ce café sera placé dans le trésor public. Cinq personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquête, car la législation burundaise interdit de traiter le café chez soi.

IV. Il est encore possible de redresser l’Office national des télécommunications, ONATEL. Pour y arriver, il faudra que l’Etat burundais prenne des mesures exceptionnelles pour nommer à la tête de l’entreprise des hommes dévoués, capables de travailler dans des moments exceptionnels. C’est l’une des propositions du personnel qui garde l’espoir que cette entreprise peut encore être relevée. Mais ce redressement doit également tenir compte des intérêts du personnel.

V. Il faut une décision du ministère de l’Elevage sur la prévention et la limitation de propagation de la maladie bovine, connue sous le nom de Fièvre de la vallée du Rift. L’appel est du Réseau des citoyens probes, RCP. Cette maladie a été détectée il y a quelques semaines, d’abord dans les provinces du Nord, mais elle s’est propagée dans d’autres provinces. Aujourd’hui, chaque gouverneur en concertation avec la direction provinciale de l’agriculture arrête ses propres mesures.

VI. Le mini magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui, va se pencher sur les exonérations qui sont toujours en dépassement par rapport à la prévision budgétaire au Burundi.