I. Deux personnes ont été blessées par des balles tirées par un policier. Cela s’est produit la nuit de ce lundi en commune Gasorwe de la province Muyinga. C’est une bagarre qui a mal tourné selon des témoins. Dans la même commune, l’on signale la mort d’une personne qui se serait suicidée la même nuit.

II. Sheikh Sadiki Kajandi, c’est l’un des trois nouveaux commissaires de la commission vérité et réconciliation (CVR) adoptés ce Lundi par l’assemblée nationale. Il aurait trempé dans les massacres des tutsi en commune Mutaho en 1993, selon les enquêtes de l’association AC-Génocide Cirimoso. Sadiki Kajandi est cité par les habitants de la commune Mutaho pour être sur la liste des auteurs de ces massacres dans le livre « Burundi, Génocide d’octobre 1993 » sur la page 573 au numéro 15. Le secrétaire exécutif de l’AC Génocide section Canada Emmanuel Nkurunziza, regrette que ce présumé auteur des crimes n’est pas le seul dans cette commission qui a trempé dans des crimes.

III. Une peine carcérale allant de 2ans et demie à 5 ans, le versement d’une amende de 100 milles à un million de francs burundais, c’est le jugement rendu ce lundi par le tribunal de grande instance de Kayanza à l’endroit de onze personnes accusées d’avoir porté atteinte à l’économie du pays.

IV. Plus de 70 mille élèves ont passé ce 31 Mai le concours national qui leur donne la chance de continuer les études dans les écoles fondamentales. Le concours s’est bien passé globalement, mais le ministre ayant l’éducation dans ses attributions a relevé irrégularités notamment l’absence de certains élèves.

V. La décision du ministère du commerce qui autorise de servir du carburant à toutes les personnes qui se présentent dans les stations-services, a renforcé le commerce illicite de ce carburant sur le marché noir. C’est le constat amer fait par les conducteurs des véhicules en mairie de Bujumbura. Ils demandent au ministère de tutelle de suspendre cette mesure qui ne fait qu’empirer la situation de pénurie du carburant.

VI. Le projet d’extension et de modernisation du département de téléphonie mobile de l’ONATEL, ONAMOB qui a couté 30 millions de dollars américains n’a pas été exploité comme il faut. C’est du moins ce que constate le personnel de l’ONATEL. Ce personnel révèle que le marché de gré à gré conclu a été émaillé de plusieurs irrégularités. Cinq ans après le début du projet ni l’Etat du Burundi, ni l’ONATEL, personne ne dispose d’un rapport détaillé sur le projet. Le personnel de l’ONATEL considère ce projet comme mort-né parce que n’ayant produit aucun résultat.