I. Les cotisations pour la sécurité sociale des travailleurs de l’office national des télécommunications ONATEL, n’arrivent pas à destination. Les conséquences sont énormes pour ceux qui partent à la retraite et surtout pour l’accès aux soins de santé. A l’institut national de la sécurité sociale INSS, les dernières cotisations du personnel de l’ONATEL datent d’il y a deux ans. La mutuelle de la fonction publique a déjà décidé le non-octroi de la carte biométrique des soins aux travailleurs de l’ONATEL et à leurs ayant-droits.
II. La Société Sucrière du Moso demande au gouverneur de la province Rumonge de lui envoyer la liste des commerçants qui vont bénéficier du sucre en remplacement de ceux qui ont été sanctionnés, surpris en flagrant délit de détention de tonnes de sucre qu’ils avaient caché la semaine dernière. Les habitants saluent la mesure de la SOSUMO, mais ils demandent plus de transparence dans la distribution de ce produit.
III. 16 personnes ont été tuées et 10 autres arrêtées arbitrairement. C’est entre autres les cas de violations des droits de l’homme relevés par l’association chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi au cours du mois de mai 2022. L’organisation s’inquiète de la situation toujours inquiétante au Burundi. Elle appelle le gouvernement à mener des enquêtes minutieuses en vue de punir les coupables de ces crimes. Augustin Nimubona, il est chargé de la communication à l’ACAT-Burundi.
IV. La violation des libertés et droits humains est une réalité au Burundi, en témoignent les différents rapports des organisations de défense des droits humains internationales et locales. Ce sont les propos de Pierre Claver Nahimana, président du parti Sahwanya Frodebu, 29 ans après la victoire de son parti aux élections. Dans une conférence de presse qu’il a animée ce mardi, Pierre Claver Nahimana regrette que les membres des corps de défense et de sécurité issus des anciens mouvements armés continuent à se comporter comme des membres des formations politiques.
V. Les enseignants du lycée communal Gatara en province de Kayanza menacent d’arrêter les cours. C’est une réaction de solidarité envisagée après que leur collègue Gédéon Nimbona ait été battu en toute impunité, mardi, par des élèves du même lycée. Les enseignants réclament que le conseil de discipline sanctionne ce comportement qui viole le règlement scolaire.