Edition quotidienne

Journal du 11 juin 2022

Publié le 11 juin 2022 par Rédaction
I. Cent-onze (111) détenus ont été libérés ce vendredi par une décision de grâce présidentielle intervenue le 31 décembre 2021. Les prisonniers qui ont été libérés sont ceux accusés de crimes de droit commun et dont les dossiers étaient pendants. C’est la satisfaction au sein de l’action chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT Burundi. Elle voudrait cependant que l’opération de libération des prisonniers continue pour désengorger les maisons carcérales déjà surpeuplées.
II. Les difficultés sont nombreuses chez les femmes burundaises en exil dans les forêts tanzaniennes. C’est après qu’on leur a refusé le statut de réfugié. Au lieu de se faire embarquer pour le Burundi, elles ont préféré aller vivre dans les forêts. Le manque d’accès aux structures de santé, fait que certaines femmes qui doivent accoucher meurent. Elles sont obligées de faire recours à la médecine traditionnelle. Et ce n’est pas tout ! Elles sont dépouillées de leurs biens quand elles tentent d’aller s’approvisionner en dehors de la forêt.
III. La coalition burundaise des défenseurs des droits des hommes vivant dans les camps de réfugiés CBDH-VICAR se dit inquiète de la situation de misère et de désarroi dans laquelle vivent ces femmes. Léopold Sharangabo, vice-président de cette coalition lance un appel au gouvernement tanzanien de respecter les conventions internationales des droits des réfugiés qu’elle a ratifiées, et de réserver un traitement digne pour ces femmes.
IV. Les propriétaires des cabarets de la ville de Kayanza et ses environs sont mécontents. Leurs activités sont presque paralysées après la mesure prise par l’administration d’interdire l’abattage des vaches, des chèvres et des moutons. Une mesure prise pour faire face à la propagation de la fièvre de la vallée du Rift. La clientèle de ces commerçants a aujourd’hui sensiblement diminué parce qu’il n’y a plus de viande dans ces endroits. Ces propriétaires des cabarets disent qu’ils travaillent à perte et demandent aux services habilités de tout faire pour mettre cette maladie hors d’état de nuire, afin que leurs activités reprennent.
V. Le mini-magazine « Au cœur de la société » va se pencher aujourd’hui sur la décision récemment prise par le conseil des ministres de fermer certains établissements scolaires pour non-respect des normes.

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