Edition quotidienne

Journal du 14 juin 2022

Publié le 14 juin 2022 par Rédaction
I. 4 personnes sont mortes, et 2 grièvement blessées, c’est le bilan d’un accident de roulage survenu le matin de ce mardi sur la route Mabanda-Mugina. Une voiture de type Probox a cogné une moto sur la colline Musenyi de la zone Gitara, en commune Mabanda, les deux chauffeurs ont succombé sur le champ, 2 autres sont morts à l’hôpital de Rusenyi dans la même commune. Les deux blessés ont été évacués vers l’hôpital de Kibuye en province Gitega.  Après le constat, la police a saisi dans ce véhicule 110 pagnes, un sac de sucre et un autre d’engrais importés frauduleusement en provenance de la Tanzanie. Les produits saisis sont au commissariat communal de police à Mabanda selon notre source sur place.
II. Quinze (15) fidèles de l’Eglise EUSEBU à Nyanza-Lac en province Makamba ont été arrêtés ce dimanche alors qu’ils s’étaient rendus aux lieux habituels du culte. Quatorze (14) d’entre eux ont été arrêtés à l’Eglise Kazirabageni, un autre à l’Eglise Ngabwe, c’est dans la même zone Kazirabageni. Les informations en provenance de Nyanza-Lac, indiquent qu’ils ont été arrêtés par la police, sur demande des autorités de l’Eglise, craignant d’éventuels affrontements entre les fidèles. Accusations non fondées selon certains fidèles, qui considèrent l’acte comme étant une sorte de violation des droits humains.
III. Il se tient dans la capitale économique Bujumbura une table ronde de la conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, dans le cadre de la paix, la sécurité et la stabilité dans la région. Le coordinateur national de la CIRGL, Ambassadeur Bernard Ntahiraja a indiqué que le choix du Burundi pour accueillir cette conférence, est lié à la paix et la sécurité qui prévalent actuellement au pays. Pour lui, le Burundi peut servir d’exemple à d’autres pays.
IV. Pour l’ancien vice-président du Burundi, Frédéric Bamvuginyumvira, il est encore tôt pour parler de paix et de sécurité au Burundi tant que la région dans laquelle le pays est située, reste confrontée à des crises politico-sécuritaires.
V. Les prisonniers libérés suite à la grâce présidentielle devraient avoir un comportement responsable dans leur localité en évitant tout esprit de vengeance. C’est ce qu’a indiqué l’Association NTABARIZA qui milite en faveurs des droits des prisonniers, lors d’un point de presse animé ce mardi. Pour Jean Marie Nshimirimana, représentant légal de cette association, le ministère de la justice devrait apprendre à mettre en application cette grâce présidentielle dans les délais prévus, sans trop tarder.
VI. Le système éducatif burundais fait face à de nombreux défis. Parmi ces défis à relever, figure la qualité de l’enseignement tant dans le cycle secondaire que dans les formations universitaires. La déclaration a été faite ce mardi par le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique François Havyarimana, à l’occasion de l’ouverture des états généraux de l’éducation. Le ministre estime qu’il faut dispenser une formation de qualité permettant aux lauréats de se prendre en charge à la fin de leurs études.
VII. Les réfugiés burundais qui sont en Tanzanie sont maltraités, victimes souvent de tueries, d’enlèvement, d’extradition, de disparition forcées. Ceux qui sont en RDC eux, restent sous la menace de multiples groupes armés qui pullulent dans l’Est de ce pays essentiellement dans le Nord et le Sud-Kivu. C’est du moins le contenu d’une étude qui a été faite par l’action chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi, au sujet du traitement réservé aux réfugiés burundais par les pays d’asile dans la région d’Afrique des grands Lacs.
VIII. Respectez les droits des réfugiés que vous hébergez. L’appel est lancé aux autorités zambiennes par la coalition des défenseurs des droits humains vivant dans les camps de réfugiés. Dans une déclaration sortie ce lundi, la CBDH-VICAR se dit révoltée par une vague d’arrestations en  Zambie,  des étrangers parmi lesquels des réfugiés burundais. Ils sont reprochés d’avoir quitté le camp pour pratiquer des activités génératrices de revenus. Pour Léopold SHARANGABO, vice-président de la CBDH-VICAR, l’aide du HCR est insuffisante, ces réfugiés doivent donc travailler pour faire vivre leurs familles.
IX. Le Burundi s’est joint au reste du monde pour célébrer aujourd’hui le 14 juin la journée internationale des donneurs de sang. Une occasion pour la ministre ayant la santé dans ses attributions, Sylvie Nzeyimana, de faire un appel vibrant à toute la population burundaise à donner du sang pour sauver des vies. Elle indique que les structures de soins en ont souvent grandement besoin.

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