Edition quotidienne

Journal du 15 juin 2022

Publié le 15 juin 2022 par Rédaction
I. Les effectifs pléthoriques des élèves dans les salles de classe, les enseignants incompétents ainsi que le manque de matériel didactique dans les écoles, ce sont là quelques-uns des problèmes qui inquiètent les acteurs qui participent dans les états-généraux de l’éducation qui se tiennent à Bujumbura. Les différents intervenants dans le système éducatif burundais, reconnaissent que ce secteur est confronté à un bon nombre de défis qu’il faut relever.
II. 18 lieux de culte de la commune Kayanza doivent fermer leurs portes au plus tard le 30 Juin 2022. C’est une mesure prise par l’administrateur de cette commune. Et c’est pour mettre en application la décision du ministre de l’intérieur, visant à prendre des sanctions à l’endroit de tous les lieux de culte qui ne respectent pas la loi.
III. Le courant électrique manque depuis trois mois au chef-lieu de la commune Gasorwe en province de Muyinga. Ceux vivant des métiers divers qui nécessitent cette commodité, s’inquiètent. Ils disent qu’ils ne peuvent plus travailler. Ils demandent à l’administration locale de tout faire pour que la situation se normalise.
IV. Les habitants du quartier Ruziba de la zone Kanyosha, en commune Muha de la mairie de Bujumbura, dénoncent une mauvaise gestion d’un robinet public par un chef collinaire du nom de Nyumbakumi Henri. Le robinet en question a été construit par la paroisse catholique de Ruziba. Ce chef collinaire profiterait du non-raccordement de ce quartier en eau, pour faire de ce robinet un fonds de commerce propre à lui. Les habitants qui ne lui paient pas de l’argent ne sont pas servis en eau potable. Ils demandent que cet élu collinaire soit ramené à l’ordre pour qu’il cesse ces agissements.
V. La famine sévit dans les camps des réfugiés burundais en République unie de Tanzanie. Depuis la décision du Programme Alimentaire Mondial de diminuer l’aide alimentaire destinée à ces réfugiés, la situation s’est aggravée. Des enfants abandonnent l’école, et ceux qui y vont ne réalisent pas de bons rendements à cause de la faim. Les enfants n’ont plus de bouillie qu’ils prenaient avant d’aller à l’école. Les réfugiés disent que si rien n’est fait dans l’urgence, le pire peut arriver.

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