I. Deux policiers se sont disputés sur base d’un pot de vin versé par un habitant. La scène s’est déroulée ce mercredi soir, sur la colline Nyakararo de la commune Rutegama en province Muramvya. Et par peur que ces hommes en uniformes ne s’entretuent, les habitants les ont d’abord désarmés et ont par la suite alerté les administratifs communaux.
II. Le Burundi a fortement reculé sur le plan politique deux ans après l’accession au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye. C’est la lecture faite par Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition de l’opposition CFOR-ARUSHA, qui regrette que le pouvoir se confond au seul parti CNDD-FDD. Frédéric Bamvuginyunvira estime aussi que l’assemblée nationale ne travaille que pour le compte du parti au pouvoir au lieu de travailler pour l’intérêt de la population quand il s’agit de voter des lois.
III. Près de 2 ans de pouvoir du président Evariste Ndayishimiye, et l’insécurité et les violations des droits de l’homme persistent dans le pays. Constat de Vital Nshimirimana, délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile FORSC. Il dénonce l’augmentation du jour au jour des chiffres des victimes de violations des droits de l’homme et de l’insécurité, malgré que le gouvernement continue d’affirmer que le Burundi est un pays paisible.
IV. Nouvelles délimitations territoriales au Burundi. Les provinces passent de 18 à 5, les communes de 119 à 42. Ces réformes ressortent du conseil des ministres qui s’est réuni ce mercredi. Les provinces seront désormais Bujumbura qui aura comme chef-lieu la mairie de Bujumbura, la province Buhumuza dont le chef-lieu sera Cankuzo, la province de Gitega aura comme chef-lieu Gitega, la province de Burunga avec comme chef-lieu Makamba, et la province de Butanyerera qui aura Ngozi comme chef-lieu. Cette réduction des provinces et des communes apportera une valeur ajoutée dans l’économie de ces derniers. C’est l’analyse de Faustin Ndikumana président de l’ONG PARCEM. Mais pour y arriver, il faudra que ces entités soient dotées de gouverneurs et d’administratifs compétents.
V. Le manque de bancs pupitres dans les salles de classe est un des problèmes majeurs qui gangrène le système éducatif burundais et qui peut mettre en doute la qualité de l’enseignement. Patrice Manengeri, chargé des statistiques et de la planification au ministère de l’éducation, l’a évoqué ce mercredi à Bujumbura lors des états généraux de l’éducation. Il interpelle tous les Burundais à contribuer pour que ce problème soit résolu. Il s’est exprimé sur la radio Isanganiro.
VI. Grogne chez les riziculteurs associés en organisations communautaires de la zone Giharo dans la province Rutana. C’est suite aux détournements des fonds des associés. Selon les informations recueillies dans cette province, les responsables du CNDD-FDD en collaboration avec le responsable du marais aménagé de Mukazye rançonnent ces riziculteurs sans aucune autre forme d’explication. Les habitants de cette zone dénoncent cette pratique et demandent à l’administration de résoudre leur problème.