I. Deux ans après l’investiture du président Evariste Ndayishimiye, le parti CNL dresse un bilan mitigé. Dans un communiqué sorti ce lundi, Agathon Rwasa, président de ce parti trouve que les Burundais continuent de vivre des slogans qui manquent de réalisations. Et sur le plan diplomatique, Rwasa Agathon trouve que les déplacements présidentiels à l’étranger n’ont rien apporté de significatif au pays. Dans le même communiqué, le parti CNL trouve également que l’Etat de droit, le respect des droits de la personne humaine et les libertés fondamentales, sont loin d’être une réalité dans le pays. Pour ce parti, il y a toujours persistance des cas d’arrestations suivies d’emprisonnements arbitraires, des disparitions forcées, l’impunité et le verrouillage de l’espace politique.
II. Ce mardi, le groupe parlementaire de ce même parti CNL n’a pas participé aux travaux d’analyse et adoption du projet de loi relatif au budget général de l’Etat, exercice 2022-2023, en séance plénière à l’assemblée nationale. Selon le communiqué de ce parti, le motif de ce boycott ne porte pas sur ce projet de loi mais plutôt sur un contentieux lié au refus de reconnaitre le groupe parlementaire du parti CNL pourtant consacré par la constitution burundaise et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Le groupe parlementaire du parti CNL affirme avoir adressé cette demande à maintes reprises au président de l’assemblée, mais sans avoir de réponses. Ce projet de loi relatif au budget général de l’Etat, a finalement été voté par tous les députés présents dans cette séance.
III. Bientôt, une force commune des pays de la communauté de l’Afrique de l’Est verra le jour. C’est la conclusion du sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’EAC tenu ce lundi à Nairobi au Kenya. De retour de ce sommet sur la sécurité à l’Est de la RDC, le chef de l’Etat burundais a confirmé que la solution militaire a été adoptée et que les opérations conjointes seront bientôt planifiées contre les groupes rebelles qualifiés de terroristes, dans cette partie de la République Démocratique du Congo. Evariste Ndayishimiye.
IV. Des chefs d’Etat de l’EAC ont aussi convenu de sanctionner les propagandes de haine à caractère ethnique, devenues inquiétantes ces derniers jours. Evariste Ndayishimiye a indiqué que cette pratique est aussi une forme de discrimination qui fragilise la sécurité des pays de la communauté est-africaine.
V. La force que la communauté des pays de l’Afrique de l’est EAC envisage de déployer à l’est de la RDC, pourrait ne pas donner les résultats attendus par les Chefs d’Etats de cette communauté. C’est une analyse de Reagan Miviri, chercheur au sein du Baromètre sécuritaire du Kivu « KST ». Le fait que des éléments des pays qui feront partie de cette force sont d’une manière ou d’une autre déjà présents sur le sol congolais sans oublier la non-participation du Rwanda à cette force régionale, les deux raisons pourraient jouer en défaveur du retour à la paix à l’est de la RDC.
VI. Un jeune burundais de 20 ans connu sous le nom de Nijimbere Vianney est détenu dans les cachots de la police, dans le camp des réfugiés burundais de Nyarugusu en Tanzanie, depuis jeudi dernier. Il est accusé de donner des informations aux médias et organisations des droits de l’homme. Sa famille craint pour sa sécurité.
VII. Les rapatriés burundais demandent plus de soutien pour leur réintégration. La demande survient au lendemain de la célébration de la journée internationale dédiée aux réfugiés. Ces rapatriés des camps des réfugiés des pays de la sous-région, font appel au HCR pour qu’il continue à les assister afin qu’il n’y ait plus de mort des suites de la faim.
VIII. La route nationale RN3 Bujumbura-Rumonge-Nyanza Lac n’est pas praticable depuis l’après-midi de ce lundi. Elle est coupée au niveau la zone Gitaza dans la commune Muhuta, en province de Rumonge. La circulation des personnes et des biens a été paralysée. La population demande sa réhabilitation. L’administration de la province de Rumonge dit que les services techniques sont à l’œuvre pour remédier à la situation.
IX. Les enseignants de la province scolaire de Rumonge disent constater des magouilles et du favoritisme dans la sélection des enseignants, qui vont faire la correction du concours national donnant accès à l’enseignement post-fondamentale. Sur 171 que compte la province, plus de 90 sont de la seule commune de Rumonge. Ce n’est pas tout, ils disent qu’il y a des enseignants de la commune de Rumonge, qui ont été mis sur la liste des correcteurs en provenance d’autres communes de cette province.
X. Deux personnes sont mortes et une autre grièvement blessée. Tel est le bilan d’un accident de moto qui s’est produit ce mardi, sur la colline Kirema située dans la ville de Kayanza, en province Kayanza, sur l’axe Kayanza-Ngozi. La population de la localité demande aux services habilités de construire un dos-d’âne à l’endroit où s’est produit le drame. De pareils accidents y sont fréquents.
XI. Les inquiétudes sont nombreuses chez les éleveurs de la même province de Kayanza. Ils pensent que leurs bêtes pourraient devenir stériles parce qu’ils ne peuvent pas les sortir de l’enclos de peur qu’elles n’attrapent la fièvre de la vallée du Rift. Les femelles ne peuvent pas se reproduire puisqu’il est impossible de trouver des partenaires mâles. Ces éleveurs demandent aux autorités de chercher dans l’urgence le vaccin contre cette maladie.