Edition quotidienne

Journal du 24 juin 2022

Publié le 24 juin 2022 par Rédaction
I. La peur d’être chassés s’installe au sein des déplacés du site de Mwaro-Ngundu en province Mwaro. A l’origine : le projet d’aménagement des routes dans ce site. En effet, des équipements qui seront utilisés lors de l’exécution de ce projet sont déjà arrivés dans le site, selon des témoignages recueillis sur place. La peur d’être délogés gagne donc les déplacés de ce camp.
II. A ce sujet, l’association qui lutte contre le Génocide AC-Génocide Canada, accuse le pouvoir du CNDD-FDD de continuer à persécuter les rescapés des massacres de mille neuf-cent quatre-vingt-treize (1993). Selon Dr. Emmanuel Nkurunziza, président de l’organisation, cela vise à faire disparaitre les preuves vivantes de ce qui s’est passé en 1993.
III. Toutes les activités étaient paralysées ce vendredi dans la province de Rumonge. Même les examens du 3e trimestre qui étaient prévus aujourd’hui ont été reportés suite à la visite du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye.  Des membres de la ligue des jeunes du CNDD-FDD faisaient le porte-à-porte, pour contraindre les habitants à se présenter au stade. Ce que dénoncent ces habitants.
IV. L’inquiétude est grande chez les enseignants du Lycée Mabuye en commune et province Rumonge. Ils craignent que le terrain sur lequel ils ont érigé leurs habitations ne soit saisi par deux hommes, qui se réclament chacun propriétaire de ce site de 8 hectares. Ces enseignants font savoir que ces parcelles leur ont été octroyées par le pouvoir de Pierre Nkurunziza en 2006.
V. Nous sommes le 24 juin, une journée qui est désormais dédiée aux femmes dans la diplomatie. Une résolution y relative a été adoptée lundi dernier par l’assemblée générale des nations unies.
VI. Grogne chez les employés de la société de gardiennage Alpha Security Company ASEC. Ils réclament 2 mois d’arriérés de salaire. De plus, ils révèlent  que la société ne cotise pas comme il faut à l’institut national de sécurité sociale INSS, pour le personnel. Les mêmes employés demandent d’être rétablis dans leurs droits.

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