I. Le gouvernement tanzanien devrait cesser de forcer les réfugiés burundais qui sont en Tanzanie parce que les récentes mesures de couvre-feu montrent qu’il n’y a pas de sécurité au Burundi. Le réseau des défenseurs des droits de l’homme dans les camps des réfugiés, demande aux autorités Tanzaniennes de tenir compte de cette situation et revenir sur leur décision. Léopold Shirangabo, vice-président du réseau, le dit après que le maire de la ville de Bujumbura Freddy Mbonimpa ait décrété un certain nombre de mesures de sécurité lors de la réunion de ce vendredi.
II. La coalition de l’opposition politique CFOR-ARUSHA constate une situation sécuritaire explosive au Burundi suite aux dernières attaques des groupes armés. L’organisation met en garde le régime burundais, sur l’utilisation de ces attaques armées, pour justifier d’éventuelles atrocités de masse contre les populations civiles.
III. Au moins 10 personnes ont été assassinées, 2 autres arrêtées arbitrairement au cours de cette semaine qui s’achève. Ces chiffres figurent dans le rapport hebdomadaire de la campagne SOS Torture. Les victimes sont essentiellement des militaires dont les positions ont été attaquées par des hommes lourdement armés dans la commune MABAYI dans la province de CIBITOKE.
IV. Demain, le 25 novembre, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. Le Burundi s’est joint aux autres nations pour cette célébration. Ainsi, 16 jours ont été décrétés pour une campagne de sensibilisation contre ces crimes. Martin Nivyabandi, ministre en charge du Genre.