Edition quotidienne

Journal du 30 juin 2022

Publié le 30 juin 2022 par Rédaction
I. Des exercices paramilitaires des jeunes Imbonerakure sont signalés au Lycée de Bururi au chef-lieu de la province Bururi. Ces entrainements inquiètent les parents des élèves de cette école, surtout que les élèves sont en plein examens de fin d’année. Ils disent ne pas comprendre comment ces exercices paramilitaires se font en milieu scolaire.
II. Un membre du parti CNL de la colline Nyabugeni en commune Busoni de la province Kirundo est incarcéré depuis 4 jours, au cachot de la police judiciaire à Kirundo. Le chef de cette colline Nyabugeni l’accuse d’avoir détruit un champ de culture des oignons. Les habitants de la colline réfutent les accusations, ils pensent plutôt que la personne est victime de son appartenance politique.
III. Un homme soupçonné d’être un tradipraticien est gardé depuis ce mercredi, dans les cachots de la police à Gitaza dans la commune Muhuta de la province Rumonge. Il est poursuivi dans un dossier d’enquêtes de recherche criminelle à propos d’un corps sans vie d’une femme, retrouvé le matin de mardi dernier au bord du lac Tanganyika sur la colline de Gasange. Le responsable collinaire avait été aussi arrêté dans le même coup.
IV. L’impunité au Burundi reste une triste réalité, surtout face aux meurtres politiques commis par les agents de l’Etat et les jeunes imbonerakure. C’est le constat de l’organisation Initiative des Droits Humains au Burundi IDHB. Dans une lettre que cette organisation vient d’adresser au président Ndayishimiye, elle montre bien que les membres des partis de l’opposition sont victimes des assassinats, des actes de torture, de persécution ou de disparition forcée. L’IDHB interpelle le chef de l’Etat de joindre la parole aux actes, en traduisant en justice tous les auteurs de ces crimes. Carina Tertsakian, chercheure au sein de l’IDHB.
V. Le Burundi n’a jamais fait de progrès économiques depuis son indépendance, d’où son niveau faible de développement. C’est l’analyse de l’ONG Parole et Actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités. Faustin Ndikumana, président de la PARCEM, dresse un bilan négatif des 60 ans écoulés. Les raisons politiques sont à la base du sous-développement du Burundi.
VI. La PARCEM élabore une série de dix recommandations qu’elle adresse au gouvernement burundais pour relancer l’économie du pays. Sur ce plan figure la cohésion politique nationale, en passant par le respect de l’accord d’Arusha et la charte de l’Unité Nationale, ainsi que la mise en place par le gouvernement, d’une vision économique claire. Faustin Ndikumana.
VII. Les habitants du chef-lieu de la province de Rumonge se lamentent. Certaines marchandises en provenance de Bujumbura manquent cruellement dans cette ville à cause de la route nationale RN3, qui n’est pas praticable depuis plus d’une semaine suite au glissement de terrain. La population demande que cette route soit réhabilitée.
VIII. Les conducteurs de motos en province Makamba se lamentent. Ils accusent les agents de la police de leur demander de pots de vin. Ces policiers saisiraient les motos arbitrairement pour les remettre moyennant paiement d’une certaine somme d’argent. Ces chauffeurs de moto demandent aux autorités habilités de faire cesser ce comportement de policiers.

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